JadeLagardÚre vient d'ajouter un nouveau tatouage à sa collection. Jeudi 16 juillet 2020, la mannequin belge a posté des clichés de sa visite chez le
Vous cherchez des idĂ©es de tatouages pour votre dos ? Regardez ces Ɠuvres tatouages sur la colonne vertĂ©brale qui pourront vous influencer ! Pages 1 2 3
Minimalisteset fĂ©minins pour certains, extra larges pour d’autres, les tatouages au niveau de la colonne vertĂ©brale se rapprochent d’Ɠuvres d’art qui ornent le dos. Alignement de
À la fois artistiques, personnels et symboliques, les tatouages sont de plus en plus demandĂ©s par la gent fĂ©minine. Vous ĂȘtes Ă  la recherche d’une idĂ©e de tatouage ? Vous adorez le folklore polynĂ©sien et vous souhaitez avoir un tatoo Maori qui vous correspond ? Alors, voici nos 30 idĂ©es de tatouages Maori pour les femmes. Fortement symbolique, le tatouage Maori avait pour vocation de raconter l’histoire de la vie des PolynĂ©siens. Tout y figurait, y compris leur rang social et leur personnalitĂ©. Ils Ă©taient rĂ©servĂ©s la plupart du temps aux classes sociales les plus nobles. Ce signe extĂ©rieur de pouvoir et de richesse Ă©tait arborĂ© par les chefs de clans et les guerriers. Ils possĂ©daient des tatouages sur l’ensemble du corps, exceptĂ© sur le visage. En effet, cette partie du corps Ă©tait alors rĂ©servĂ©e aux prĂȘtres. Du cĂŽtĂ© des femmes, les tatouages reprĂ©sentaient une parure. Au 18e siĂšcle, les missionnaires bannissent la tradition du tatouage Maori. Soucieux de prĂ©server leur identitĂ© culturelle, les PolynĂ©siens remettent les tatouages au goĂ»t du jour au 20e siĂšcle. La symbolique du tatouage polynĂ©sien Traditionnellement, le tatouage polynĂ©sien raconte la vie d’un individu. Il Ă©voque son enfance, sa personnalitĂ© et les trajectoires de sa vie future. Si vous souhaitez vous faire tatouer, il est important que le symbole choisi soit porteur de sens. Le tatoo Maori reflĂšte votre identitĂ© et la grave dans votre chair jusqu’à la fin de votre vie. RĂ©flĂ©chissez donc bien Ă  ce qui vous caractĂ©rise. Parmi les dessins maoris classiques, on retrouve le Tiki. Il s’agit de la reprĂ©sentation de demi-dieux PolynĂ©siens. Ils incarnent la puissance et la protection. La tortue, qui reprĂ©sente la force, est Ă©galement trĂšs prĂ©sente. La croix marquise incarne l’équilibre entre les Ă©lĂ©ments. Le soleil exprime l’éternitĂ©. L’ocĂ©an symbolise le monde de l’au-delĂ . Les dents de requins sont signe de sĂ©curitĂ©, de force et de pouvoir. Le lĂ©zard est le protecteur des mauvais esprits et de la maladie. Les pointes de lances montrent la force et l’esprit combatif. La raie manta incarne la sagesse, la libertĂ© et l’humilitĂ©. Le Dauphin reprĂ©sente la libertĂ©. Enfin, les poissons symbolisent la prospĂ©ritĂ© et la fertilitĂ©. 30 idĂ©es de tatouages Maori Au dos du mollet Sexy et fĂ©minin, le tatouage derriĂšre le mollet offre l’avantage d’ĂȘtre modifiĂ© tout au long de la vie. © Pinterest Sur les mains Symbole de la crĂ©ativitĂ© et de la facultĂ© Ă  concevoir, le tatouage sur les mains est trĂšs joli. © Pinterest Sur l'Ă©paule Dans la tradition Maori, cette partie du corps reprĂ©sente la force et le courage. © Pinterest Sur la cuisse Dans la culture polynĂ©sienne, la cuisse symbolise le courage, l’énergie, la sexualitĂ© et l’indĂ©pendance. © Pinterest Sur le tronc supĂ©rieur Le tronc est liĂ© Ă  la sincĂ©ritĂ©, l’honneur et la gĂ©nĂ©rositĂ©. © Pinterest Sur le visage Le visage est le signe de la spiritualitĂ© et de la sagesse. © Pinterest Sur le mollet Le mollet reprĂ©sente la transformation et le progrĂšs. © Pinterest Sur les bras et l'Ă©paule Cet ensemble reprĂ©sente la force et la bravoure. © Pinterest Dans le dos Cette partie du corps est idĂ©ale pour un tatouage en grand format. © Pinterest Sur toute la jambe TrĂšs fĂ©minin et sexy. Le tatouage sur la jambe peut s’agrandir au fil du temps. © Pinterest Le long de la colonne vertĂ©brale Le tatouage Maori peut Ă©pouser la ligne de votre colonne vertĂ©brale, pour un rendu trĂšs fĂ©minin. © Pinterest Le bassin TrĂšs sexy, le tatouage sur le bassin est une invitation vers votre intimitĂ©. © Pinterest Sur l'omoplate Le tatouage Maori sur l’omoplate est un grand classique. © Pinterest Le tatouage manchette TrĂšs fĂ©minin, le tatouage manchette se porte comme un bijou. © Pinterest La tortue Symbolise la force et la protection. Ce thĂšme est trĂšs prĂ©sent chez les PolynĂ©siens. © Pinterest Le lĂ©zard Cet animal protĂšge de la maladie et des mauvais esprits. © Pinterest Le soleil Cet astre est associĂ© Ă  l’éternitĂ©. © Pinterest Les dents de requins Les dents de requins incarnent la fĂ©rocitĂ©. © Pinterest Le dauphin Le dauphin symbolise la libertĂ© et la protection. © Pinterest L'ocĂ©an Il incarne l’éternitĂ© et l’au-delĂ . © Pinterest Le poisson Il reprĂ©sente la fertilitĂ© et la richesse. © Pinterest La raie manta La raie manta est source de sagesse, de libertĂ© et d’humilitĂ©. © Pinterest La coquille de tortue La coquille de tortue symbolise la paix, la longĂ©vitĂ© et la fertilitĂ©. © Pinterest Les pointes de Lances Elles sont reprĂ©sentatives du courage et de la combativitĂ©. © Pinterest Le requin Le requin reprĂ©sente la terreur. Celui qui porte ce tatouage montre qu’il ne craint pas la mort. © Pinterest La Fleur Maorie Dans la tradition Maorie, cette fleur symbolise la fĂ©minitĂ© et la beautĂ©. © Pinterest La Salamandre Elle reprĂ©sente le courage et la patiente © Pinterest Le papillon Il incarne la libertĂ©, la beautĂ© et le changement. © Pinterest Le bracelet maori Ce genre de tatouage se porte comme un bijou. © Pinterest Le Hei tiki Il reprĂ©sente la chance et la fertilitĂ©. © Pinterest En bref, maintenant que vous savez tout sur l'origine et la symbolique du tatouage Maori, vous n'avez plus qu'Ă  trouver le symbole qui correspond Ă  votre personnalitĂ©. N'oubliez pas que la localisation a aussi son importance. À lire aussi Tatouagephrase sur le haut de la cuisse Tatouage phrase le long de la colonne vertĂ©brale Tatouage phrase dans la nuque Tatouage phrase sur le
Les tatouages ​​sont un moyen magnifique d’exprimer sa personnalitĂ©. À travers diffĂ©rents designs et citations, vous ĂȘtes capable de porter un message, un Ă©tat d’esprit, une volontĂ©. Cette forme d’expression de soi est belle et totalement personnelle. C’est votre corps, votre toile, vous devenez votre propre oeuvre d’art. Une selection d’idĂ©es de tatouage pour femme esthĂ©tiques et inspirants Cette section du site est entiĂšrement consacrĂ©e aux femmes qui souhaitent se faire un tatouage. Les tatouages ​​sont trĂšs Ă  la mode de nos jours, mais il est prĂ©fĂ©rable qu’ils aient une signification particuliĂšre ou qu’ils soient crĂ©atifs ou esthĂ©tiques. Il peut ĂȘtre difficile de se dĂ©cider quoi se tatouer. AprĂšs tout, ce tatouage sera lĂ  pour le reste de votre vie Ă  moins que vous ne l’effaciez au laser, c’est donc un choix Ă  mĂ©diter longuement , autant pour le design que pour son placement. Si vous aimez la musique, c’est le moyen parfait pour le montrer. Si vous ĂȘtes passionnĂ© par les animaux, il existe des modĂšles qui vous inspireront surement. Ou bien vous pouvez crĂ©er votre propre crĂ©ation, que ce soit le bras entier ou juste un petit cƓur cachĂ© dans un endroit que les gens ne verront jamais. Pour vous aider, nous avons rassemblĂ© les meilleures idĂ©es de tatouage pour femmes et quelques conseils pour vous guider tout au long du processus. Voici quelques simples exemples de tatouages, mais l’idĂ©al pour vous inspirer est de parcourir tout nos articles dĂ©diĂ©s aux femmes. Tatouages petit et mignon Qui a dit q’un tatouage devait ĂȘtre Ă©norme? Tant que vous trouvez un artiste spĂ©cialisĂ© dans les petites conceptions, vous pouvez facilement obtenir quelque chose d’assez dĂ©taillĂ©, dans une version extrĂȘmement petite. Les tatouages ​​petits et dĂ©licats sont toujours une bonne idĂ©e si vous voulez un tatouage mais ne voulez pas quelque chose de trop audacieux et perceptible. Les petits tatouages ​​sont gĂ©nĂ©ralement simples. Ils ne prennent pas plus de vingt minutes Ă  rĂ©aliser. Et bien qu’ils soient petits, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas les personnaliser. Les tatouages en croix Les tatouages ​​en croix peuvent ĂȘtre aussi simples que deux lignes ou deux mots en se croisant. Si vous voulez ĂȘtre plus crĂ©atif, vous pouvez ajouter quelque chose autour, comme un motif de fleur. Ils constituent un excellent choix si vous ĂȘtes une personne religieuse et que vous avez la possibilitĂ© de mĂȘler deux idĂ©es en un seul et mĂȘme motif. Les tatouages simples Les tatouages ​​simples ont gĂ©nĂ©ralement pour motif un cƓur, une lune, un soleil ou au le contour d’une fleur ou d’un animal. C’est un excellent choix si vous avez du mal Ă  concevoir un design. Habituellement, vous pouvez expliquer Ă  votre artiste tatoueur ce que vous recherchez et il vous montrera trĂšs vite une esquisse de quelque chose qu’il a peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  dessinĂ©. Tatouages ​​de Fleurs Les tatouages ​​de fleurs sont trĂšs populaires chez les femmes, en particulier les fleurs sauvages. Cela ne signifie pas pour autant que vous ne pouvez pas sortir des sentiers battus et crĂ©er vos propres idĂ©es. Il y a tellement de types de fleurs Ă  choisir. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez, soyez crĂ©atives et faites-vous plaisir. Tatouages sur les cĂŽtes Les cĂŽtes sont un bon endroit pour se faire tatouer, car la plupart du temps, ces tatouages restent cachĂ©s. C’est aussi une grande zone sur laquelle travailler, vous pouvez donc vous faire tatouer une grosse piĂšce sans avoir Ă  vous soucier du fait que les gens le voient trop souvent. N’oubliez pas cependant que c’est un endroit assez douloureux pour se faire tatouer, cela peut ĂȘtre un facteur dĂ©terminant de la taille de votre futur tattoo. Tatouages sur le sternum Si vous voulez un tatouage au sternum, il faut vous attendre Ă  devoir supporter la douleur, gardez Ă  l’esprit que c’est de la peau directement contre l’os. Cette zone peut ĂȘtre vraiment jolie avec quelque chose de simple et tend Ă  ĂȘtre une partie du corps populaire pour ses tatouages de fleurs ou de jolis motifs de type tribal. Tatouages Ă  la cuisse Les tatouages ​​aux cuisses sont aussi excellent si vous ne voulez pas toujours que vos tattoos soient exposĂ©s. Ils sont gĂ©nĂ©ralement de plus grande taille Ă  cet endroit, donc si vous cherchez Ă  vous faire une plus grosse piĂšce, c’est l’emplacement idĂ©al. On pense gĂ©nĂ©ralement que les tatouages ​​à la cuisse sont sexy, c’est donc un autre facteur Ă  prendre si vous souhaitez vous faire tatouer sur cette partie du corps, le choix se fera en fonction de votre personnalitĂ©. Les manches Les manches sont les tatouages pour lesquels vous devez mettre le plus de rĂ©flexion. Ils couvrent beaucoup de peau et seront exposĂ©s plus de la moitiĂ© de l’annĂ©e. Il est prĂ©fĂ©rable de faire une manche en vous tenant Ă  un seul thĂšme et de joindre les tatouages entre-eux. Tatouages ​​au poignet Les tatouages ​​aux poignets sont un autre endroit trĂšs visibles, alors assurez-vous de choisir un motif qui vous parle vraiment. Vous disposez d’une vaste gamme de conceptions dans ce domaine, vous ne devriez donc pas avoir de difficultĂ© Ă  trouver quelque chose qui vous corresponde parfaitement. Tatouages Ă  la cheville Les tatouages ​​à la cheville peuvent ĂȘtre petits et dĂ©licats ou peuvent envelopper toute la jambe. Quel que soit votre choix, vous aurez beaucoup d’options. Encore une fois, cette zone sera assez exposĂ©e alors assurez-vous de prendre votre temps pour dĂ©cider de faire quelque chose que vous allez vraiment aimer. Tatouages ​​dans le dos Le dos est un excellent endroit pour se tatouer et il peut ĂȘtre cachĂ©. La plupart des gens ont tendance Ă  se faire un tatouage sur le cĂŽtĂ©, sur l’omoplate ou sur la colonne vertĂ©brale. La colonne vertĂ©brale est un endroit douloureux pour se faire un tatouage, alors assurez-vous que d’ĂȘtre assez courageuse pour encaisser.
Minimalisteset fĂ©minins pour certains, extra larges pour d’autres, les tatouages au niveau de la colonne vertĂ©brale se rapprochent d’Ɠuvres d’art qui
Pour ceux qui ne sont pas sĂ»rs de quoi obtenir un petit tatouage sur leurs bras, envisagez un simple design gĂ©omĂ©trique. Un os de bras mans crĂ©e une ligne droite parfaite pour garder le texte en place. La mĂȘme chose s’applique aux phases et script de la lune. Alors que de simples conceptions gĂ©omĂ©triques sont un excellent choix pour un bras homme, ils sont Ă©galement incroyablement subtils et semblent trĂšs cool dans de grandes designs. Les mots sont Ă©galement un excellent choix pour un petit tatouage sur son bras. Un tatouage sur le coude peut attirer l’attention sur elle et peut ĂȘtre cachĂ© lorsqu’il n’est pas utilisĂ©. Pour un petit tatouage sur son bras, envisagez une constellation ou une lettre. La constellation ou les lettres seront superbes seules sur le bras. Si vous voulez garder cela simple, envisagez de les placer le long du muscle du bras. Une version plus petite d’un design de nature morte est un bon choix pour le dos du bras. Si vous voulez plus de dĂ©tails, choisissez une conception plus grande ou des lignes minces qui se dĂ©placeront avec le bras. Pour un petit tatouage sur le bras, choisissez quelque chose de simple et personnel. Par exemple, une patte imprime tatouage sur un avant-bras mans peut le faire sentir plus intime. La paume de sa main est Ă©galement un endroit populaire pour un tatouage de l’avant-bras. La paume de la main a beaucoup d’espace pour un design plus petit. Vous pouvez Ă©galement opter pour une conception plus grande et multi-images Ă  l’arriĂšre de son bras. Un tatouage de semi-fluide est un bon choix pour un bras homme. Un point-virgule et une flĂšche, lorsqu’ils sont utilisĂ©s ensemble, symbolisent la vie et l’éternitĂ©. Lorsque combinĂ© ensemble, ils sont un excellent design pour montrer un seul design. Si vous recherchez un tatouage plus petit et plus personnel, considĂ©rĂ© comme un petit design. Assurez-vous simplement que vous ĂȘtes sĂ»r de considĂ©rer la taille et le placement avant de vous engager dans une conception. Pour un homme, un petit tatouage sur son bras lui donnera une apparence plus masculine. Un tatouage sur le bras peut ĂȘtre un peu difficile Ă  placer, mais un roi ou un dauphin sont des options mignonnes. Alternativement, un arbre avec un point-virgule et une flĂšche sur le bras est un excellent choix pour un homme avec de petits bras. Ce type de petit design est l’option idĂ©ale pour un homme qui aime les couleurs vives. Pour un petit tatouage sur son bras, un Dieu grec ou un serpent peut ĂȘtre un bon choix. Ces tatouages seront super comme une piĂšce autonome et peuvent ĂȘtre intĂ©grĂ©s Ă  une collection existante d’encre. Comme ils sont petits, cependant, ils peuvent ĂȘtre couverts facilement si vous choisissez de porter une chemise. Ils sont Ă©galement l’endroit idĂ©al pour un petit dragon, et ils peuvent ĂȘtre positionnĂ©s n’importe oĂč sur le bras. Un simple tatouage sur le bras est une bonne idĂ©e d’un homme avec un fort sentiment de confiance en soi et une volontĂ© forte. Un tigre sur le bras peut symboliser une courage et une volontĂ©. C’est un bon choix pour un petit tatouage de l’avant-bras. Un tigre ou un requin sont Ă©galement de grands choix pour l’avant-bras des hommes. Ce sont de superbes designs pour les avant-bras pour hommes. Si vous cherchez un petit tatouage pour vos bras, considĂ©rĂ© comme un petit avion. Il ira bien avec votre style et reprĂ©sentera vos valeurs. Si vous ĂȘtes un homme qui aime le ciel, un tigre sera fiĂšre allure sur votre bras gauche. Un tigre sur le bras se dĂ©marquera contre sa grande chemise, donc un tigre devrait ĂȘtre au bras. Un autre excellent choix pour un petit tatouage est une ancre. L’avant-bras est une excellente zone pour un petit tatouage de l’avant-bras, car il a beaucoup de surface. Un homme de dos est un excellent endroit pour obtenir un petit tatouage de dos. Cela pourrait ĂȘtre de son cĂŽtĂ© ou son centre de son dos. Une bonne rĂšgle de base est de centrer un petit tatouage de bras. Cela signifie que la conception doit tomber dans la colonne vertĂ©brale et ĂȘtre en ligne avec l’épaule et le cou.
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Lelong de la colonne vertébrale, une zone douloureuse et dangereuse, est . En fait, les tattoos ne. Si autrefois, seuls les rockeurs osaient les énormes tigres et dragons dans le dos et les femmes les plus téméraires optaient pour un papillon . Certaines futures mamans qui ont un tatouage dans le bas du dos se demandent si. Porter des tatouages est devenu une
DonnĂ©es d'une personnalitĂ©L'amĂ©rindienne est passĂ©e par de nombreuses pĂ©ripĂ©ties dans sa vie et elle a toujours su s’en relever sans baisser la tĂȘte, la faute Ă  un tempĂ©rament de cheval sauvage. Jamais domptĂ©e, elle choisit ses maĂźtres mais pas ses combats, faisant face Ă  l’adversitĂ© quand elle se prĂ©sente. Elle ne lĂąchera pas une idĂ©e fixe si elle se l’ait bien enfoncĂ©e dans le crĂąne et c'est sans doute pour ça qu’elle rĂ©alise ses rĂȘves, aussi inaccessibles soient-ils pour une jeune femme de sa tĂ©mĂ©raire, elle ne voit pas toujours le danger avant de s’y retrouver confrontĂ©e, mais elle s’en sort toujours en restant elle-mĂȘme. Issue de la minoritĂ© amĂ©rindienne Navajo, elle cultive les croyances de son peuple dans sa vie quotidienne, bien qu’elle soit parfaitement “occidentalisĂ©e” dĂ©sormais. Comme chaque objet dans sa culture, une part physique d’elle-mĂȘme existe dans ce monde, tandis qu’une part immatĂ©rielle se dĂ©veloppe sur un plan diffĂ©rent, celui de l’esprit, et c’est cela qui la rend originale et qui peut dĂ©router en franche, elle n’a pas peur de jurer ou de s’exprimer, mĂȘme quand elle devrait la fermer. Ça la rend parfois attachante, ou parfois saoulante, selon la perception de tout un chacun. NĂ©anmoins, sa rĂ©action est bornĂ©e au contexte, en faisant d’elle une personne Ă©quilibrĂ©e et capable de sang-froid. En effet, elle n’explosera pas en mission, mais une fois rentrĂ©e au bercail, elle est susceptible de piquer une bonne colĂšre. L’essentiel pour elle est de rester pro quand il le faut, tout en restant honnĂȘte et est facile de l’embarquer dans des expĂ©riences ou des jeux bon enfants, tant elle est volontaire quand il s’agit de s’amuser. Cependant, elle peut poser rapidement des limites si elle voit que cela peut dĂ©raper ou si ça peut lui nuire. AcharnĂ©e et travailleuse, son approche de la vie par les mathĂ©matiques associĂ©es Ă  ses croyances culturelles lui font voir les choses d’une certaine façon. Quoiqu’il en soit, comme ses rĂȘves sont sa prioritĂ©, car ils sont guidĂ©s par des esprits totems selon-elle, et pas n’importe lesquels, elle ne fera jamais rien de prĂ©judiciable Ă  sa carriĂšre, sauf si cela lui semble juste sur le de musique, elle aime toute sorte de genre musical et elle passe beaucoup de temps les Ă©couteurs sur les oreilles. Elle adore les bonnes ambiances sonores pour planer un peu. Selon les contextes, cela est plus que grisant. Autre loisir susceptible de l’intĂ©resser, les mathĂ©matiques, elle affectionne quand son esprit dĂ©veloppe une Ă©quation sur plusieurs lignes, et le plaisir ultime advient quand elle a un tableau blanc ou noir pour elle et qu’elle peut se laisser aller pleinement. Rien ne vaut cependant l’extase du d'un passĂ© chargĂ© Empan de vie La rĂ©serve Navajo ; le Kinaalda ; l’attrapeur de est une Ă©tats-unienne d’origine amĂ©rindienne, et plus prĂ©cisĂ©ment d’origine Navajo, dont le territoire et la rĂ©serve s’étendent du Nord Est de l’Arizona, en passant par le sud de l’Utah et le Nord Ouest du Nouveau Mexique. Il s’agit lĂ  d’un territoire semi autonome gouvernĂ© par un conseil Navajo qui Ă©dicte ses propres lois et qui rĂ©pond Ă  sa propre police. Seul le FBI peut reprĂ©senter le gouvernement fĂ©dĂ©ral lors d’enquĂȘte, selon la nature des crimes ou des affaires. La capitale est Window Rock, et c’était prĂ©cisĂ©ment dans cette “grande” ville de la rĂ©serve qu’elle Ă©tait d’un pĂšre Ă©leveur, la famille vivait dans un Hogan en banlieue de la ville, sorte de maison typique des indiens d’AmĂ©rique Navajos faite de bois et de terre. Elle est la derniĂšre d’une fratrie de cinq enfants, composĂ©e de trois frĂšres et deux soeurs. La vie n’était pas celle de tous les amĂ©ricains lambdas, pas de console, pas d’ordinateur, tout juste l’eau courante, et une maison composĂ©e d’une seule piĂšce oĂč tout le monde coexistait ensemble selon une organisation cardinale bien Ă©tablie. On Ă©tait bien loin du modĂšle individualiste du capitalisme. Cela ne voulait pas dire que la vie Ă©tait meilleure, ou bien pire, elle Ă©tait la vie, celle de son quotidien, sans modĂšle extĂ©rieur pour exercer une forme de comparaison sur son Navajos Ă©taient la population amĂ©rindienne qui avait la plus grande croissance dĂ©mographique parmi les indigĂšnes des Etats-Unis. Cependant, ils restaient une minoritĂ© dans une majoritĂ© et cela les plaçaient de facto dans une position de peuple persĂ©cutĂ©, quoi qu’essayait de faire les diffĂ©rents gouvernements successifs. Chenoa est devenue une adulte Ă  l’ñge de 13 ans, selon la culture de son peuple. En effet, quand les femmes entrent dans la pubertĂ© lors de leurs premiers saignements, une fĂȘte de quatre jours est consacrĂ©e Ă  la future femme le Kinaalda. Cette petite tradition perdure malgrĂ© les annĂ©es, et chacune de ses soeurs y Ă©taient passĂ©es elles aussi. La famille, mĂȘme Ă©loignĂ©e, comme un de ses oncles qui vivaient du cĂŽtĂ© de Denver, avait fait le dĂ©placement tout exprĂšs pour elle. Ses tantes, une Ă©tant avocat et l’autre comptable du cĂŽtĂ© d’Albuquerque, contribuĂšrent mĂȘme Ă  la cĂ©rĂ©monie en participant Ă  la confection du pain au maĂŻs premier jour, elle Ă©tait sortie du Hogan allongĂ©e, nĂ©gligĂ©e, dans l’habit traditionnel, les cheveux Ă©tirĂ©s n’importe comment, et une de ses tantes avait procĂ©dĂ© au modelage de son corps, la remettant en forme en remettant ses articulations dans l’axe, en lissant ses muscles pour lui donner ses futures formes, en coiffant ses cheveux en un chignon Ă©laborĂ© selon un noeud particulier, entourĂ© de corde en cuir de cerf et de laine blanche, et elle avait remis correctement les habits et les chausses de Chenoa. Cette derniĂšre, une fois modelĂ©, devait se porter au devant des autres enfants, et en leur touchant la base du cou et en laissant traĂźner ses doigts jusqu’à leur menton, devait symboliser leur croissance future et les faire grandir tout comme elle Ă©tait en train de le faire. C’était quelque chose qu’elle pouvait faire pendant ces quatre jours, car elle Ă©tait chargĂ© du pouvoir du Peuple SacrĂ©. Avant ces quatre jours, les filles n’avaient pas le droit de cuisiner, de coudre, ou d’exercer diffĂ©rentes activitĂ©s que les femmes devaient pratiquer au sein d’un cercle familial Navajo. Chaque jour, elle devait courir un certain nombre de mĂštres au levĂ© du soleil, vers ce dernier, vers l’Est, symbolisant toute sorte de choses fastes pour la suite de sa vie la premiĂšre course par exemple l’assurait de rester quelqu’un de fort, d’agile et d’actif durant toute sa vie de femme, et la derniĂšre course, faite avec des enfants, l’assurait d’ĂȘtre une bonne mĂšre que ses rejetons suivront toujours. Quatre jours pendant lesquels, avant l’ultime nuit de la cĂ©rĂ©monie, la jeune fille ne devait pas manger, sauf certains aliments, mais dans une mesure raisonnĂ©e, pour qu’elle ne soit pas dĂ©formĂ©e dans les annĂ©es Ă  venir par la grosseur. Elle ne devait pas se gratter avec ses ongles, de peur de laisser d’affreuses cicatrices qui iraient en grandissant de jour en jour jusqu’à la rendre difforme. Le Kinaalda regroupait toutes sortes de croyances traditionnelles parfois risibles mais qui trouvaient Ă©cho chez les Navajos. A l’issue de cette cĂ©rĂ©monie, elle faisait pleinement partie du “dinĂ©â€ le Peuple.Quatre semaines aprĂšs la cĂ©rĂ©monie, Chenoa subissait un viol. Ce n’était pas un fait exceptionnel quand on vivait dans une rĂ©serve amĂ©rindienne. Une fille sur trois Ă©tait condamnĂ©e Ă  se faire violer durant sa vie, un chiffre terrible et honteux. Trois blancs, qui manifestement tournaient en voiture pour trouver de la chair fraĂźche peau rouge, assurĂ©s qu’ils Ă©taient que ces victimes lĂ  ne portaient jamais plainte, et n’avaient pas Ă  faire Ă  leur justice Ă  eux, tombĂšrent sur Chenoa et son amie. Elles rejoignaient Window Rock en vĂ©lo depuis un des pĂąturages fortement excentrĂ©s de leur famille, en traversant l’étendue dĂ©sertique du territoire, Ă  la faveur du couchĂ© de soleil, lĂ  oĂč la chaleur commençait Ă  ĂȘtre la plus supportable. Ils prirent en chasse les deux femmes. Sur une invective de Chenoa, son amie prit un autre sentier qu’elle. Malheureusement pour Penikett, ils choisirent de la suivre, et mĂȘme si elle en voulue au destin d’ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©e par ces types, quelque part, alors qu’ils la besognaient Ă  tour de rĂŽle sur le capot brĂ»lant de la voiture, tandis que son vĂ©lo gisait les roues tordues quelques mĂštres plus loin, elle Ă©tait satisfaite que ce ne soit pas sa fragile et douce copine qu’ils avaient poursuivi. AttachĂ©e et violĂ©e sur le capot de cet SUV flambant neuf de fils Ă  papa, son amie n’aurait jamais remontĂ© la pente, peu importe que l’homme mĂ©decine procĂšde Ă  des cĂ©rĂ©monies pour chasser le mal en elle. Elle s’en serait voulue toute sa vie, Ă©tant Ă  l’origine de l’idĂ©e qui les avait conduite Ă  se sĂ©parer en route. Au moins, ces bourreaux n’auraient pas le loisir d’en violer deux pour le prix d’une. Ils la laissĂšrent pour morte, quelque part dans l’étendue aride, non sans avoir Ă©voquĂ© l’idĂ©e de la ramener en ville pour la planquer quelque part et s’en servir comme poupĂ©e gonflable de temps en temps. La jeune femme se traĂźna sous le couvert d’un immense rocher, blottie entre la paroi en pierre rouge et un tronc imposant de cactus saguaro qui s’étirait fiĂšrement vers le haut. Elle resta lĂ  toute la nuit, dĂ©froquĂ©e et meurtrie au plus profond de son Ăąme, Ă  regarder le ciel et les Ă©toiles qui brillaient insouciantes des malheurs d’une Navajo. Un avion passait dans les cieux, traçant sa route en dĂ©plaçant son point brillant quelque part au dessus d’elle. Son peuple Ă©tait directement responsable de ce qui lui arrivait. Depuis toute petite, elle subissait les tensions raciales, elle entendait les rĂ©cits, et Ă  chaque fois, les siens courbaient l’échine. Certain se rĂ©voltait contre ça, et elle Ă©tait en train de le faire Ă  sa maniĂšre. En ne portant pas plainte, en ne donnant pas suite, les filles d’avant, et leur famille, Ă©taient responsables de ce no man’s land. On leur laissait tout faire sans aucunes consĂ©quences, pourquoi se priveraient-ils ? Elle pleura longtemps. Pourquoi n’était-ce pas une de ces fameuses histoires lĂ©gendaires de Coyote ? Pourquoi n’avait-il pas pris son apparence, revĂȘtant sa peau et ses formes, pour se faire violer Ă  sa place ? Il le faisait bien pour coucher avec les femmes des hommes qui le chassaient. Certes, il se faisait toujours dĂ©couvrir Ă  la fin, mais au moins, ces sales types auraient eu l’horreur de se rendre compte qu’ils violaient un animal. Elle s'endormit fatalement en songeant aux histoires de Coyote, rompue, d’un sommeil paisible et rĂ©parateur. En se rĂ©veillant aux premiĂšres lueurs de l’aube, elle avisa une toile d’araignĂ©e juste au dessus d’elle. Le sablier rouge qui s’étirait sur le ventre de l’insecte, trĂšs petit, l’identifiait comme une veuve noire. Chenoa se redressa sur son sĂ©ant, prenant soin de ne pas perturber l’arachnide Ă  la morsure douloureuse et parfois mortelle. Elle avait mal de partout, surtout sur ses zones basses et de rester assise lui Ă©tait des plus inconfortable. Merci d’avoir veillĂ©e sur moi. », fit Chenoa Ă  l’adresse de l'araignĂ©e. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce lĂ  la manifestation de Femme-AraignĂ©e, celle qui avait permis aux jumeaux de Femme-Changeante de venir la visiter alors qu’elle Ă©tait avec le Soleil, son amoureux. D’ailleurs, elle aurait bien eu besoin de Tueurs-de-Monstres hier aprĂšs midi, mais il n’était pas venu. NĂ©anmoins, Chenoa restait convaincue que c'Ă©tait la toile qui avait attrapĂ© les rĂȘves, et qui les avait filtrĂ© pour que, malgrĂ© cette Ă©preuve, elle dorme bien. AprĂšs tout, la lĂ©gende de l’attrapeur de rĂȘve ne venait-elle pas de lĂ  ? Le soleil, en se levant, avait brĂ»lĂ© les songes funestes. Peut-ĂȘtre qu’elle devait revenir dormir ici ce soir comme le hĂ©ros de l’épopĂ©e ? De toute façon, comment allait-elle rentrer, sans vĂ©lo et meurtrie ? Pourtant, la vue d’un crotal qui s’étirait paresseusement au soleil, non loin de lĂ , lui fit remarquer toute l’étendue de sa bĂȘtise de rester ainsi exposĂ©e la nuit Ă  la merci des bĂȘtes sauvages. Il y avait des tas de prĂ©dateurs assez dangereux pour la tuer dans le dĂ©sert, sans parler que la nuit avait Ă©tĂ© glaciale. Son pĂšre la retrouva sur le chemin du retour, alors qu’elle marchait dans le sable chaud, en poussant son vĂ©lo aux roues dĂ©foncĂ©es. Plusieurs fois, elle avait songĂ© Ă  le laisser lĂ  quelque part, mais c’était un bien trop prĂ©cieux pour se permettre de ne pas le ramener. Il valait mieux trouver deux roues qu’un cadre complet. Il les chargea dans le pick-up, elle et son vĂ©lo, et ils repartirent vers la maison sans Ă©changer un mot. Il savait. Elle fut prise en charge par une tante, sa mĂšre, ainsi que par leur voisine, une femme masculine qui avait toujours Ă©tait au petit soin avec elle. En effet, les Navajos pour qui le chiffre quatre Ă©tait un chiffre important, reconnaissaient quatre genres les hommes, les femmes, les hommes fĂ©minin, et les femmes masculines. Le Hataaltii fut appelĂ© lui aussi, l’homme-mĂ©decine, pour soigner selon la tradition la jeune femme meurtrie dans son Ăąme tout autant que dans sa chair. Il faut qu’on prĂ©vienne la police tribale... », dit piteusement Chenoa qui ne voulait pas laisser ça impunie. Elle vit les trois personnes secouer la tĂȘte en signe de nĂ©gation, tandis que le mĂ©decin tribal ne se souciait guĂšre des paroles des uns et des autres. Inutile, ils ne les retrouveront jamais. » Il te faut rester au Hogan maintenant, ici tu ne crains rien. Prie la Femme-Changeante de te restaurer pleinement. » Toute ma vie ? » Au moins jusqu’à ton mariage. » C’est moi qu’on met en prison alors... », rĂ©pondit la petite Chenoa du haut de ses treize ans. Ne dis pas de bĂȘtises, es-tu en prison avec nous ? »La jeune fille ne rĂ©pondit pas, de fort mauvaise humeur. Elle Ă©tait lasse, elle voulait dormir, aussi, se leva-t-elle en bousculant un peu tout le monde et regarda d’un air colĂ©rique et mauvais ces quatre personnes qu’elle dĂ©testait pour leur faiblesse Quand
 quand je serai lĂ  haut, plus personne ne pourra me faire de mal ! Nos aĂŻeux se moquent de nous, je les entends dans le vent ! », cria-t-elle en pointant le ciel et ensuite la plaine derriĂšre eux. Elle rentra dans la maison et rejoignit sa couche situĂ©e Ă  l’Ouest du Hogan. N’ayant rien Ă  voir avec la religion judĂ©o-chrĂ©tienne, les quatre orateurs ne firent pas d'amalgame, bien qu’elle pouvait parler de rejoindre les ancĂȘtres selon un prĂ©sage funeste. Mais ainsi, son idĂ©e fixe Ă©tait nĂ©e, et elle ne la lĂącherait plus, emprisonnĂ©e dans sa toile d’araignĂ©e Ă  elle. Empan de vie La ville ; les souhaits ; la peau et la tana autant le cuir de sa mĂšre et de son pĂšre que celui des bestiaux de troupeau, et c'est ainsi qu'Ă  quatorze ans, elle partait chez un oncle Ă  elle qui vivait dans une grande ville hors de la rĂ©serve. Il n’avait pas eu de scrupule lui, Ă  exploiter une partie de ses terres pour en extraire du pĂ©trole. Depuis, il roulait sur l’or, littĂ©ralement, et il Ă©tait parti de la rĂ©serve pour s’installer dans cette ville, pas trĂšs loin l’air de rien, oĂč il pouvait gĂ©rer son affaire Ă  distance. Il accepta de la recevoir et de la scolariser. C’était une bonne chose selon lui, que les Navajos s’exportent et prennent des postes Ă  responsabilitĂ©. Le territoire des indiens n’allaient pas grandir, hors la population augmentait rapidement et bientĂŽt, cela deviendrait un problĂšme si tous restaient sur plus est, il avait toujours eu sa niĂšce en affection, lui qui n’avait malheureusement pas d’enfant, car le Coyote lui avait pris sa fĂ©conditĂ© pour s’en amuser de son cĂŽtĂ© et fĂ©conder nombre de femme Ă  sa place. C’était comme ça. Aussi vit-il dans ce rapprochement une façon d’élever un ĂȘtre humain. Elle travaillait dure pour aller vers son objectif, rattrapant le retard acquis Ă  l’école de la rĂ©serve. Son oncle aurait aimĂ© qu’elle s’en dĂ©tourne, car l’homme ou la femme n’étaient pas fait pour voler, et faire la guerre Ă©tait nĂ©faste. Pour lui, le monde allait bientĂŽt changer. Les Navajos avaient dĂ©jĂ  explorĂ© trois mondes, et ils Ă©taient actuellement dans le quatriĂšme, celui que nous connaissons. Les croyances font que quand le monde devient trop mauvais, ils changent pour un monde qui sera un peu meilleur que le prĂ©cĂ©dent. Pourtant, Chenoa lui disait que Femme-Changeante avait bien, en quelque sorte, volĂ©e pour rejoindre le soleil, grĂące Ă  Femme-AraignĂ©e, et que dans les songes, il n’était pas rare qu’elle ce fut rĂ©glĂ©e. Chenoa volerait, voilĂ  aurait aimĂ© que sa niĂšce prenne part Ă  son affaire mais elle Ă©tait rĂ©solue et il s’y plia, car il devait respecter ses souhaits tout simplement. Si elle Ă©tait guidĂ©e par ses rĂȘves, il ne pouvait pas prĂ©tendre offrir une meilleure vision de son avenir. La ville Ă©tait dĂ©routante pour une jeune femme comme elle qui Ă©tait, d’une part, en quĂȘte d’une identitĂ© Ă  elle, en pleine adolescence, mais aussi, d’autre part, parce que l’environnement urbain offrait un paysage jusqu’alors terriblement inconnu. Finies les grandes Ă©tendues de sable, les montagnes, les cactus, place au bĂ©ton, au goudron chaud, au buildings et autres maisons en dur. ForcĂ©ment, elle rencontra d’autres jeunes issus de la mĂȘme communautĂ© qu’elle. Ils formaient une bande d’amĂ©rindiens Navajos qui avait son petit squat dans un quartier malfamĂ© de Denver. Rien de bien folichon, il s’agissait lĂ  d’une maison en ruine bardĂ©e de caractĂšres tribaux qui annonçaient clairement la couleur. Il y avait plusieurs hommes et plusieurs femmes, et chacun s’investissaient Ă  sa maniĂšre dans leur petite affaire sans prĂ©tention. Elle se laissa embarquer, forcĂ©ment, contente de revenir aux sources, contente de retrouver les traditions, les histoires, la mythologie et l’ésotĂ©risme de sa culture. Elle fumait de l’herbe avec parcimonie, et consommait des alcools locaux sans trop se mĂȘler des histoires de rivalitĂ©s entre gangs, laissant ça aux gros bras. Elle n’avait pas abandonnĂ© son rĂȘve de voler un jour, et elle se mĂ©fia des drogues plus dures, comme le crack, l'ecstasy ou l’hĂ©roĂŻne, et elle n’y toucha pas. Il n’y avait qu’à regarder certains dĂ©chets humains qui passaient leur temps dans le squat pour faire passer l’envie de s’y essayer. Eux Ă©taient perdus, mĂȘme pour leurs animaux totems. Seul comptait la drogue, et la façon de s’en procurer prostitution, violence, racket, vol, extorsion. La premiĂšre façon restait la plus frĂ©quente, Ă  10$ la passe. Ils ne volaient plus, ou seulement dans leur dĂ©lire maladif, ils creusaient. Ils creusaient leur se cherchait, mais elle ne dĂ©via pas de ses rĂȘves. Elle confia sa peau Ă  un Navajo qui tenait un salon de tatouage non loin du squat. Elle lui donnait un bout de peau, il lui donnait une part de son Ăąme. Il aimait bien sa carnation, et elle le paya autrement qu’en dollars sonnant et trĂ©buchant. Hormi la nature de leur contact, elle fit quelques photos dans l’arriĂšre boutique pour promouvoir l’art de ce type sur son site internet. Jamais on ne voyait son visage pour ne pas que ça la suive par la suite. Il lui tatoua un attrapeur de rĂȘve dans le dos, un symbole qu’elle affectionnait beaucoup, d’une taille assez imposante il suivait sa colonne vertĂ©brale jusqu’à la naissance de ses fesses. Selon les zones, c’était douloureux, mais l’herbe attĂ©nuait fortement tout ça, de mĂȘme que l’alcool. En y repensant, l’atelier avait tout d’un coupe gorge glauque et sordide, mais c’était son quotidien finalement. Elle s’y rendait aprĂšs les cours, et il travaillait sur elle un long moment, en lui parlant en Navajo et en racontant des histoires de Coyote, des pĂ©ripĂ©ties de Femme-Changeante, bref toutes les vieilles lĂ©gendes qu’elle avait entendu plus jeune, mais avec des tonalitĂ©s diffĂ©rentes, des aspects diffĂ©rents. Il aurait fait un bon homme-mĂ©decine, et il lui arguait que par ses motifs, elle serait toujours protĂ©gĂ©e, et que c’était lĂ  une forme de mĂ©decine qu’un Hataalti prodiguerait s’il connaissait. Il lui dessina Ă©galement tout le buste, sans recouvrir ses seins, allant de ses Ă©paules Ă  son pubis dans un motif tribal, au milieu duquel se mĂȘlait une tĂȘte de buffle osseuse qui trainaient des plumes sur ses cornes, et des rappels Ă  l’attrape rĂȘve. Son oncle ne devait jamais rien en savoir, et comme elle perdurait dans sa rĂ©ussite scolaire, il n’avait aucune raison de s’inquiĂ©ter de ses activitĂ©s Ă  qu’elle passait son bachelor degree, son protecteur fortunĂ© lui paya des cours de pilotage sur un petit avion, et elle passa un brevet dans la foulĂ©e. La sensation de voler dans ce petit appareil Ă  hĂ©lice lui Ă©tait dĂ©licieuse et voir le monde de lĂ  haut Ă©tait encore plus beau que dans ses rĂȘves les plus rĂ©alistes, et qui non seulement lui procurait un sentiment de sĂ©curitĂ© qu’elle n’avait pas Ă©prouvĂ© depuis fort longtemps. Elle Ă©tait sereine. Sa conviction Ă©tait plus que jamais d’actualitĂ© et elle quitta les cercles Navajos pour se concentrer pleinement sur ses Ă©tudes. Les conneries de l’adolescence resteraient derriĂšre elle. Son examen validĂ©, elle entra Ă  l’UniversitĂ© de Denver une bourse en poche, et elle intĂ©gra un master degree de mathĂ©matiques. Elle continuait de passer des heures en vols sur un petit avion privĂ© et son oncle se payait le luxe de voyager en jet privĂ© de temps Ă  autre, parvenait toujours Ă  faire piloter son Falcon quelques minutes par sa niĂšce, en soudoyant le pilote. A la longue, ce devint mĂȘme une habitude. Pour le remercier de sa gĂ©nĂ©rositĂ© pĂ©cuniaire, elle travaillait tous les week-end pour son entreprise de pĂ©trochimie en lui faisant la paperasse et la comptabilitĂ©. Elle essayait aussi, de dĂ©crocher bourse sur bourse en s’appliquant Ă  ĂȘtre la meilleure, et pour cela, elle ne comptait pas ses heures. Son objectif Ă©tait toujours le mĂȘme. IntĂ©grer l’acadĂ©mie militaire de Colorado Springs pour rejoindre l’USAF et devenir pilote de chasse. Elle se documentait Ă©normĂ©ment politique intĂ©rieure et locale, politique internationale, Ă©conomie, science, technologie, etc. Son temps d’adaptation Ă©tait fait, elle ne se sentait plus oppressĂ©e au milieu des buildings, elle ne cherchait plus le sable dans les rues entiĂšrement bĂ©tonnĂ©es, elle ne pleurait plus les arbres emprisonnĂ©s par du goudron, elle Ă©tait devenue plus occidentale, et un peu moins amĂ©rindienne, mĂȘme si les choses, au fond, ne changeaient pas beaucoup. Elle s’habituait simplement au changement. NĂ©anmoins, son passĂ© se rappela Ă  elle quand un beau soir de sa quatriĂšme annĂ©e, alors qu’elle Ă©tait dans sa chambre Ă©tudiante sur le campus Ă  se prendre la tĂȘte sur des formules de vectorisations complexes, on frappa Ă  sa porte. Quand elle ouvrit, une masse Ă©norme entra dans la chambre. Elle reconnut son frĂšre Graham. Il Ă©tait en short et en dĂ©bardeur, exposant ses fiĂšres tatouages tribaux sur l’ensemble de ses bras, jusque dans la naissance de son cou. Il portait une coupe typiquement amĂ©rindienne, et quand il se tourna vers elle, elle constata qu’il s’était aussi tatouĂ© autour des yeux. Le croiser dans la nuit lui aurait filĂ© les pĂ©toches. Bonsoir Chenoa. » Salut Graham, je ne pensais pas te voir un jour sur le territoire des visages pĂąles. », blagua-t-elle. En effet, il Ă©tait de ceux qui avaient choisi de rĂ©sister par la violence et l’opposition pure et dure Ă  ceux qui envahissaient le territoire des Navajos. Sa bande Ă©tait Ă  l’origine de pas mal de grabuge sur des touristes. Il reprĂ©sentait la branche la plus radicale de la nation. J’ai fait grand voyage pour venir te voir, pour t’apporter ceci. ». Il posa un sac en plastique sur sa table, d’un air distrait, alors qu’il observait son petit appartement. Heureusement, sa colocataire n’était pas lĂ , fourrĂ©e chez un petit ami rĂ©cent. Ah ? », fit-elle curieuse en approchant du sac. Elle l’ouvrit et elle le lĂącha sur la table en poussant un petit cri d’effroi. Putain Graham, c’est quoi ces conneries ??! » Le scalp de trois hommes blancs. Ils ont payĂ© leur dette envers ma petite soeur. » Il se tourna vers elle. Il Ă©tait de marbre et il faisait vraiment flipper. Il approcha d’elle, et lui dessina le contour du visage avec son index en la regardant tendrement. Tu vas pouvoir voler libĂ©rĂ©e, petite colombe blanche. »Il lui fit un sourire, qui n’obtint aucune rĂ©ponse. Chenoa Ă©tait blĂȘme, livide, paralysĂ©e par la peur et l’horreur. Elle avait trois foutus scalps sur sa table ! D’ailleurs, du sang qui s’était accumulĂ© dans le fond du sachet commençait dĂ©jĂ  Ă  se rĂ©pandre sur le verre du mobilier. L’indien lui baisa le front, lui caressa les cheveux, et il prit la porte sur un elle ne pouvait pas garder ça ici. Si Chrystie rentrait et qu’elle trouvait ça, elle allait hurler et ce serait le dĂ©but des emmerdes ! Et des emmerdes, elle n’en voulait pas, elle ne pouvait pas se permettre d’avoir un casier. Adieu le rĂȘve d’ĂȘtre dans l’USAF. FrĂ©nĂ©tiquement, elle referma le sachet et le balança dans la poubelle de la cuisine et elle en referma le couvercle avec violence. Elle resta plantĂ©e devant deux minutes, avant de l’ouvrir Ă  nouveau, de rĂ©cupĂ©rer le sachet, et de le glisser dans un sac poubelle plus grand. Elle le noua Ă  double tour, puis elle pensa qu’il y avait ses empreintes dessus. Si quelqu’un trouvait dans les poubelles, ou mĂȘme Ă  la dĂ©charge, trois morceaux humains, une enquĂȘte serait ouverte et tĂŽt ou tard, on lui tomberait dessus
 Le stress total ! Graham, espĂšce d’enculĂ© putain, tu vas me le payer... », maugrĂ©a-t-elle dans ses dents. Le four trĂšs haute tempĂ©rature du secteur de chimie de l’universitĂ© ! Elle pourrait balancer les restes lĂ  dedans et ils seraient carbonisĂ©s en moins de deux, rĂ©duit en cendre ! Ce n’était que de la peau et des cheveux. Elle n’était pas du tout soulagĂ©e de savoir que son frĂšre avait fait la peau Ă  trois hommes. Tant bien, ce n’étaient mĂȘme pas eux qui l’avaient violĂ©. Elle fila Ă  l’universitĂ© et brĂ»la les restes humains dans le four en pleine nuit. Elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie mais maintenant, elle Ă©tait dĂ©barrassĂ©e. Heureusement, elle n’était tombĂ©e sur personne dans les locaux, pas mĂȘme un professeur tardif. Elle revenait chez elle, stressĂ©e, tendue, dĂ©goutĂ©e, avec l’envie de prendre une douche quand elle entendit, alors qu’elle tournait dans son allĂ©e Hey c’est Penikett la chasseuse de chibres qui rentre chez elle ! Elle doit revenir d’un tournage ! »Plusieurs types lui firent signe depuis une fenĂȘtre en hauteur en rigolant grassement et en simulant des felations avec leur main et leur bouche. La jeune femme leur fit un doigt d’honneur et continua son chemin, se demandant ce qu’ils avaient bu ces connards. Elle retrouva Ecstasy, la chatte de sa coloc, en train de laper le sang sur la table bien consciencieusement. Elle tomba sur la photo Ă  la mode qui circulait dans les couloirs deux jours plus tard, alors qu’elle Ă©tudiait Ă  la bibliothĂšque. C’était Chrystie qui la lui apporta, la dĂ©posant sur le document qu’elle Ă©tait en train de rĂ©diger, traçant des Ă©quations rapidement en suivant une idĂ©e pour rĂ©pondre aux hypothĂšses de sa thĂšse. Elle s’arrĂȘta nette en voyant le photomontage d’elle, bien sale et bien rĂ©aliste, avec la lĂ©gende qui allait avec. Ainsi, les moqueries venaient de là
 Je devais te la montrer. J’suis dĂ©goutĂ©e. Ce ne sont que des fils de putes. Tu devrais porter plainte. » Je
 Je vais rentrer. »Elle ramassa ses affaires en vitesse, pris la photo et la mis dans sa poche et elle fonça vers sa rĂ©sidence Ă©tudiante en rabattant sa capuche sur ses cheveux, marchant rapidement le visage baissĂ©. Elle comprenait mieux les moqueries, les allusions graveleuses du moment, comme si tout le campus la connaissait. Tu parles que tout le campus la connaissait ! Elle se sentait sale, mĂȘme si ce n’était pas son corps sur la photo ! Il n’y avait mĂȘme pas ses tatouages ! Mais merde, pourquoi elle ? Elle ne faisait pas de vague, elle se contentait de suivre sa scolaritĂ©, on ne la voyait jamais bourrĂ©e, elle n’avait jamais vendu son cul comme certaines Ă©tudiantes pour payer leurs Ă©tudes, jamais. Pourquoi ??Graham lui dirait que c’était parce qu’elle Ă©tait une indienne, une minoritĂ©, qu’il fallait persĂ©cuter parce qu’elle empiĂ©tait sur les plates bandes des blancs, et il la prierait de revenir Ă  la rĂ©serve, de continuer la lutte avec elle
 Sa place Ă©tait ici
 Elle ne devait pas se laisser elle restait indiffĂ©rente, ils se lasseraient rapidement. L’obtention de son master degree fut rude, entre le coup des scalps, et de la photo truquĂ©e, elle avait subi beaucoup de pression mais elle avait tenu le coup, mĂȘme quand elle avait retrouvĂ© des petits mots trĂšs hard sous sa porte, des mails avec des photos de sexe masculin, qui ne devaient pas ĂȘtre truquĂ©es, d’étudiant se proposant de faire le gibier pour la chasseuse indienne, elle n’avait pas craquĂ©. Elle Ă©tait en colĂšre, parfois abattue. Elle prenait une location d’un petit avion, ou elle passait son temps Ă  l’aĂ©rodrome, et elle volait, car son crĂ©do Ă©tait toujours le mĂȘme LĂ  haut, personne ne pouvait lui faire de se rĂ©gla quand elle fit un mail gĂ©nĂ©ral en citant les articles de loi sur le harcĂšlement, en promettant des poursuites pour chaque individu qui lui enverrait des propos ou des photos dĂ©placĂ©s, qu’elle allait publier la liste des noms de ceux qui lui envoyaient des photos de leur sexe, et ainsi de suite. Elle mit en copie les profs et le doyen. Sa classe restreinte de master monta au crĂ©neau Ă©galement, la soutenant dans cette croisade et finalement l’affaire se suivante, elle Ă©tait reçue Ă  l’acadĂ©mie de Colorado Springs, sur dossier, et avec une nouvelle bourse sanctionnant ses excellents rĂ©sultats et son mĂ©moire bien ficelĂ©. Elle touchait du bout du doigt son de vie Le Panier Ă  Salade. Chenoa n’attendait que ça. Tous les Ă©lĂšves n’attendaient que ça. La centrifugeuse. Cet instrument Ă©tait une vĂ©ritable torture du siĂšcle moderne, et on demandait Ă  des humains normalement constituĂ©s d’allaient lĂ -dedans et de s’infliger des prises de G en guise de petit dĂ©jeuner. Il fallait tous y passer, c’était un test de rĂ©sistance, et bientĂŽt, ça deviendrait un exercice rĂ©gulier, destinĂ© Ă  les habituer Ă  cette sensation. Le but Ă©tait simple, et identique Ă  un entraĂźnement physique amĂ©liorer ses performances, son endurance, sa rĂ©sistance. Quelques personnes ne supporteraient pas, quelques personnes allaient tourner de l’Ɠil rapidement, et ces quelques personnes verraient leurs rĂȘves devenir un cauchemar. Ils seraient renvoyĂ©s, tout simplement. Penikett, Ă  vous. » L’excitation prenait les tripes de la jeune femme, engoncĂ©e dans sa tenue militaire. Ici, pas de combinaison anti-g, rien de tel. Elle n’avait que son endurance et sa volontĂ© pour triompher de l’exercice. Elle n’avait pas eu le loisir d’observer les autres Ă©lĂšves de la promotion, puisque cela se passait dans une machine et que seuls les opĂ©rateurs avaient un retour image des candidats. Pour avoir regardĂ© des vidĂ©os, elle savait qu’elle allait avoir une sale gueule, mais elle mit sa coquetterie de cĂŽtĂ©. Elle monta dans l’appareil, et un instructeur vĂ©rifia le sanglage. Il y avait un levier devant elle, similaire Ă  ceux qu’on retrouvait dans les avions de chasse. Inutile de vous en servir, on gĂšre tout depuis la salle de contrĂŽle pour la premiĂšre. » Bien reçu lieutenant. », rĂ©pondit-elle tout en observant son environnement alors que l’homme finissait de vĂ©rifier le referma la porte. La machine commença Ă  faire du bruit, signe qu’ils Ă©taient en train de la dĂ©marrer. Une voix se fit entendre dans la cabine, par le biais de la radio installĂ©e Ă  l’intĂ©rieur.// Ok Penikett. Ça va ĂȘtre progressif. Si tu dĂ©gueules, c’est toi qui nettoie en sortant. //La jeune femme acquiesça avec un sourire quelque peu crispĂ©. Elle laissa ses mains sur ses cuisses, pensant, Ă  raison, qu’elle ne parviendrait pas Ă  les garder au niveau de ses Ă©paules, les doigts passĂ©s sous la sangle du torse par exemple. Tsamina mina, eh eh... », commença la jeune femme, toujours aussi crispĂ©e.//Penikett, fermez lĂ  et concentrez-vous. //La jeune femme sentait que la machine se mettait Ă  tourner. Elle continua sa petite chanson. Elle nous fait quoi lĂ  ? Elle nous lance un charme indien ? », s’exclaffa l’opĂ©rateur, sans ouvrir le canal radio, s’adressant Ă  son collĂšgue. Ils avaient, sur l’écran devant eux, le buste et la tĂȘte de la jeune femme en gros plan. Mais non, c’est la chanson de Shakira. Faut vraiment que tu sortes de chez toi mon vieux. » Ouais si tu le dis... » Chenoa s’était tue, bien malgrĂ© elle. Elle chanterait bien encore un peu pour faire passer le stress, mais elle ne pouvait plus.// 3G, tout va bien ? //// Ça va, je capte
 //, souffla la jeune femme entre deux respirations, fanfaronnant quelque peu. Son visage commençait Ă  se dĂ©former sous la force centrifuge qui infligeait Ă  son corps une pression monstre. La machine continua de tourner, accĂ©lĂ©rant le mouvement, pour aller jusqu’à 4G, puis 5G. Elle poussait des gĂ©missements et tentait de respirer, mais c’était difficile. Alors elle poussait sur ses abdominaux, ses pectoraux, ses cuisses, mobilisant tous les muscles de son corps pour rĂ©sister, et pourtant elle Ă©tait Ă©crasĂ©e. Les opĂ©rateurs ne se moquaient pas du faciĂšs dĂ©formĂ© de la jeune femme. Tout le monde avait une sale gueule dans la centrifugeuse. C’était obligatoire. C’était un peu comme la transformation de Palpatine en quelques secondes en 5G et des poussiĂšres, elle sentit sa vision dĂ©faillir et elle tourna de l’Ɠil momentanĂ©ment, marquant la fin du test. DĂšs que la pression retomba et que son poids initial revint, le sang afflua Ă  nouveau dans son cerveau et tout redevint clair, alors qu’un bourdonnement dĂ©sagrĂ©able subsistait encore dans ses oreilles.// J’vais mourir putain
 J’vais mourir
 //, rĂ©pĂ©tait-elle en prenant de grandes inspirations. Elle avait une envie de dĂ©gueuler, mais elle se retenait en respirant fortement.// Pas aujourd’hui Penikett. Bien jouĂ©e. //, l’encouragea l’opĂ©rateur. Ils faisaient tous peine Ă  voir les premiĂšres fois, collĂ©s sur leur siĂšge, en sueur, avec des hauts le cƓur et la sensation atroce de la perte de connaissance. Mais ils devaient tous y passer, car bientĂŽt, lĂ  haut, dans leurs avions, ils subiraient bien porte de la centrifugeuse s’ouvrit sur l’officier. Allez, on descend. » Dites moi que j’ai pas merdĂ©... » C’était impec. Le prochain coup, c’est 6G que vous allez prendre, puis 7, jusqu’à 12. A 12 vous aurez le droit de chier dans votre froc, si vous y arrivez. GĂ©nĂ©ralement ça reste collĂ© dans les intestins. » Super, toujours le mot pour rire. », blagua-t-elle en se levant. Elle se sentait bien, la sensation Ă©tait passĂ©e, mais elle ne gardait pas un bon souvenir de cet Ă©crasement perpĂ©tuel qui ne s’arrĂȘtait pas. Et dire que pour les prochains exercices dans ce bordel, c’était elle qui allait tirer le manche. Il fallait quand mĂȘme ĂȘtre sacrĂ©ment maso pour souhaiter faire carriĂšre dans un coucou Ă  rĂ©action. Elle rejoignit le reste de la section qui Ă©tait dĂ©jĂ  passĂ©e dans le panier Ă  salade. Ils avaient tous des tĂȘtes pĂąles, mais ça allait. 5G, c’est moi la meilleure ! », fit-elle en levant les bras au ciel en signe de victoire. Dans tes rĂȘves la peau rouge, j’suis arrivĂ© Ă  7G ! » Vu la taille de ta tĂȘte, ce n’est pas Ă©tonnant. ».Cela fit marrer tout le monde, mĂȘme le concernĂ©. Finalement, elle garde un bon souvenir de cette premiĂšre fois, et mĂȘme si elle en avait bavĂ©, au sens strict du terme, comme au sens figurĂ©, elle n’hĂ©sita pas une seconde Ă  monter dans la machine les autres fois pour peaufiner sa rĂ©sistance, surtout avec les techniques de respiration qu’on leur enseigna au fur et Ă  mesure de la de vie Premier vol Ă  rĂ©action ; suite de la formation Cette fois on y Ă©tait pour de bon. Le premier vol dans un avion Ă  rĂ©action. Un Northrop T-38 Talon. L’avion oĂč tous les Ă©lĂšves de l’USAF faisaient leurs armes avant de se retrouver dans un vĂ©ritable avion de combat. C’était un premier dĂ©bourrage, et il fallait passer pas moins de 105 heures de vol avant de commencer les entraĂźnements dit de combat, toujours sur le mĂȘme appareil. Une fois bien familiarisĂ© avec les commandes, les sensations, les pilotes passaient sur du classique F15, F16, F22 et bientĂŽt, dans les annĂ©es Ă  venir, de se tenir dans un cockpit rĂ©el, aprĂšs des heures de simulateur, c’était quelque chose de fantastique. Ils avaient dĂ©jĂ  volĂ©, sur des avions Ă  hĂ©lice, mais ce n’était pas pareil. Chenoa connaissait les sensations pour ce qui Ă©tait des hĂ©lices, mais des turbo rĂ©acteurs dans le dos.... Ça devait ĂȘtre quelque chose. Son instructeur Ă©tait dans le cockpit pour la diriger. Elle se sentait fĂ©brile, limite excitĂ©e, pour ne pas dire carrĂ©ment excitĂ©e, et c’était vraiment d’ordre sexuel pour le coup. Ça fourmillait dans son ventre, et cela occultait quasiment toute sensation de stress. Elle Ă©tait centrĂ©e sur ce qu’elle devait faire, sur ce qu’elle allait faire mĂȘme, et elle terminait la liste de check-up habituelle. Le lieutenant qui l’accompagnait vĂ©rifiait qu’elle n’omettait rien, puis l’ordre de dĂ©collage fut donnĂ©. La promo Ă©tait alignĂ©e sur les parkings d’attente et il fallait patienter le temps que les premiers dĂ©collent. C’était long
 En tout cas, elle se sentait invulnĂ©rable dans sa combinaison anti-g qui lui serrait diffĂ©rente partie du corps, son casque et son harnachement au siĂšge. Elle Ă©tait bien. Le confort Ă©tait un peu rude, mais en mĂȘme temps, le cuir du fauteuil avait dĂ» voir passer plus de cul que Rocco dans toute sa carriĂšre.// Ok, c’est Ă  nous Ă©lĂšve officier Penikett. //// Bien reçu lieutenant. //Avec toute la dĂ©licatesse possible, elle poussa les gaz pour mettre en branle son avion. La sensation Ă©tait bizarre. Elle ne se sentait pas tractĂ©e par l’hĂ©lice, mais poussĂ©e, et c’était assez perturbant, comme si quelqu’un lui mettait une main dans le creux des reins et l’intimait d’avancer. Elle s’aligna sur le tarmac tandis que l’avion qui la prĂ©cĂ©dait finissait de dĂ©coller.// Tour de contrĂŽle Ă  Northrop F352A. Autorisation de dĂ©coller. //// Bien reçu tour de contrĂŽle. //Chenoa poussa les gaz progressivement en y mettant de plus en plus de poussĂ©e. Le rĂ©acteur vrombissait terriblement et heureusement que les casques Ă©taient dotĂ©s d’un dispositif anti bruit. L’avion prenait une vitesse folle trĂšs vite et dĂ©jĂ , elle tirait le manche pour le faire dĂ©coller, prenant une inclinaison un peu raide qui lui collait dĂ©jĂ  quelques G dans la face. Le sol s’éloignait tellement vite tandis que l’anĂ©momĂštre grimpait dans les noeuds. // Vous ĂȘtes une bourrine Penikett. Plus cool pour le moment sur la montĂ©e. Rejoignez la formation. //// Ok. //Elle regarda aux alentours. La verriĂšre donnait une dimension encore plus surrĂ©aliste qu’un cockpit traditionnel d’un petit coucou de tourisme. LĂ , elle avait vraiment le ciel pour elle. RepĂ©rant les signaux de ses partenaires de vol sur le radar, elle inclina l’avion doucement cette fois et fila dans leur direction, Ă  l’est. A l’est, c’était parfait. Elle courrait dans la direction du soleil, elle volait mĂȘme dans la direction du soleil ! C’était son second Kinaalda quelque part, et elle espĂ©rait que ce premier vol lui apporterait de la longĂ©vitĂ© dans le mĂ©tier ainsi que de belles aventures. C’était comme si elle se retrouvait dans une voiture de sport qui rĂ©pondait aux doigts et Ă  l’oeil avec une vĂ©locitĂ© et une dextĂ©ritĂ© extrĂȘme. Elle avait envie de le foutre sur l’angle ou mĂȘme de le retourner, mais elle se contenait. Elle n’était pas lĂ  pour faire de la voltige. Elle rejoignit la formation, puis les instructeurs les sĂ©parĂšrent de nouveau pour les faire voler tranquillement prĂšs de cinq heures. Ils avaient quartier libre et elle fonça au dessus de sa rĂ©serve pour l’observer de haut. Elle pouvait compter sur la carte GPS intĂ©grĂ©e pour identifier ici le Mont Blanca, qu’ils appellaient en Navajo Sisnaajini, qui reprĂ©sentait la Femme-Coquillage blanche. En quelques poussĂ©es du moteur, ils atteignaient l’autre extrĂ©mitĂ© du territoire de la rĂ©serve amĂ©rindienne, Ă  l’ouest, le Dook’o’oosliid, la Femme-Abalone jaune, aussi appelĂ© San Francisco Peak. Peut-ĂȘtre que ses parents l’avaient vu ? Comment savoir que c’était elle de toute maniĂšre. En tout cas, quand elle aurait une permission, elle retournerait les Ă©tait temps de revenir et d'atterrir, manoeuvre dĂ©licate qu’elle allait rĂ©pĂ©ter des centaines voir des milliers de fois dans sa carriĂšre. Elle posa en douceur l’appareil, obtenant les fĂ©licitations de son instructeur qui reconsidĂ©ra l'appellation “bourrine” pour “presque bourrine”. L’instruction suivit son cours. Ce premier vol n’était qu’un dĂ©but, et elle touchait enfin les cieux dans un appareil Ă  rĂ©action. Elle passa de nombreuses heures de vol Ă  se former sur le T-38, tant au niveau de la navigation simple ou aux instruments, qu’à l’atterrissage, au dĂ©collage, au simulation de combat et mĂȘme au ravitaillement en de vie La sĂ©lection// Penickett Ă  Mitchell, je suis accrochĂ©e Ă  six heures. //// Reçu Penickett, je dĂ©croche pour couverture. //// Ton vecteur d’approche est bizarre. //// T’inquiĂšte, je vais profiter qu’ils te ciblent pour dĂ©gommer les deux. //// Si tu fais ça, je vais y passer ! //// Si je me mets dans leur six heures, un des deux va dĂ©crocher et passer dans les miennes et on revient au point de dĂ©part. Autant que je profite qu’ils te verrouillent pour les abattre tous les deux ! //// Je n’esquiverai pas le verrouillage longtemps Mitchell, alors mets lui la pression pour qu’il me lĂąche merde. //// Je gĂšre. //L’alarme de verrouillage s’activa. Le compte Ă  rebours commença. Le pĂŽle-com au sol annonça // Mitchell, ennemi numĂ©ro 1 abattu. //Son ailier faisait le taf mais il jouait un jeu dangereux. D’ailleurs, Chenoa n’était vraiment pas contente, surtout quand elle entendit // Penikett, vous ĂȘtes out. Mitchell, ennemi numĂ©ro 2 abattu. //Les communications avec son ailiers se coupĂšrent, puisqu’elle Ă©tait supposĂ©e morte. La jeune femme rĂąla dans son cockpit en tapant un grand coup sur les supports latĂ©raux. Fais chier putain ! ». Elle dĂ©testait se faire bananer comme ça. Mitchell Ă©tait le dernier des connards dĂ©cidĂ©ment. Il ne supportait pas qu’elle brigue la premiĂšre place de la promo. Ça se jouait rĂ©guliĂšrement entre elle et lui. Un jour il prenait la tĂȘte, un autre jour c’était elle. Seulement, depuis quelques temps, elle Ă©tait plus rĂ©guliĂšre dans ses rĂ©sultats que lui et cela le faisait chier. Et lĂ , et lĂ , il venait de risquer sa vie pour abattre deux chasseurs ! En condition rĂ©elle elle n’était plus de ce monde. Merde, Ă  quoi il jouait ce con ?!Elle posa l’avion Ă  la fin de l’exercice. Son copilote, un instructeur qui l’évaluait, lui tapa sur l’épaule en signe de comprĂ©hension, tandis qu’elle ne dĂ©colĂ©rait pas. D’ailleurs, elle attendit au hangar que Mitchell gare son appareil pour l’engueuler Tu es vraiment le dernier des trous du culs. Si tu penses que tu vas choper des points parce que tu en as eu deux alors que je me suis faites descendre, tu te trompes. » Ça va, je suis un Ă©lĂšve, j’ai des progrĂšs Ă  faire. Comme toi pour te dĂ©faire d’une situation comme ça. » Y avait une solution pour qu’on rentre Ă  deux, et tu la connaissais. J’vais pas te donner des cours particuliers non ? » Relax Chenoa. » Non je relax pas, tu fais chier ! » Penikett ! Dans le bureau du colonel ! Maintenant ! »Chenoa jeta un coup d’oeil Ă  Mitchell avec un air mauvais, des pistolets dans ses yeux verts. Ca ne se dit pas “je relax pas”, la peau rouge. », fit Mitchell avec un sourire goguenard en la dĂ©passant. Elle secoua la tĂȘte, dĂ©pitĂ©e. Il Ă©tait fort, mais il Ă©tait con. Elle traina les pieds jusqu’au bureau du colonel et s’annonça. Elle sentait qu’elle allait prendre un savon pour avoir gueulĂ© sur Mitchell, mais qu’importe. Mon colonel, Ă©lĂšve officier Penickett au rapport. », fit-elle en se mettant au garde Ă  vous. Repos Penickett. » L’homme toisa la jeune femme et l’invita Ă  fermer la porte avant de s’asseoir sur un des siĂšges devant son bureau. J’ai cru comprendre que vous aviez eu un petit dĂ©boire aujourd’hui. » Petit ce n’est pas le mot mon colonel. » Votre coĂ©quipier vous a sacrifiĂ©. » Disons qu’il n’est qu’un Ă©lĂšve et qu’il a beaucoup Ă  apprendre. », baragouina-t-elle, peu dĂ©sireuse d’enfoncer ce connard de Mitchell devant le patron. L’homme s’amusa de cette rĂ©ponse. Je n’en doute pas, malgrĂ© ses scores et les vĂŽtres. », rĂ©pondit-il ironiquement. Il n’était pas dupe. Il soupira et s’avança sur son bureau, posant ses deux coudes, les mains jointes, pour s’approcher de la jeune femme. Un nouveau soupir vint introduire sa phrase suivante Je n’ai pas envie de vous proposer ça, mais ce sont les ordres de lĂ  haut, et mĂȘme un colonel ne peut pas avoir gain de cause, mĂȘme aprĂšs trente ans de carriĂšre. » Mon colonel ? », demanda-t-elle sans trop savoir ce qu’il allait lui proposer. Elle Ă©tait tendue. Il avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© qu’elle ne faisait pas l’affaire et qu’elle volerait sur un C17 ou un gros truc comme ça. Hors de question, elle irait dans le civil si c’était comme ça ! Je ne suis pas dupe sur la mentalitĂ© de Mitchell, aussi c’est pourquoi c’est vous que je vais envoyer. Chaque annĂ©e, je dois sacrifier moi aussi un de mes meilleurs Ă©lĂšves, pour un programme top secret. Vous allez ĂȘtre affectĂ©e sur une base militaire inconnue du grand public pour voler sur un chasseur de nouvelle gĂ©nĂ©ration, un F-302. » Il poussa un document photo vers elle, lui montrant l’appareil en question. Il lui laissa regarder attentivement la photo avant de la reprendre et d’y mettre le feu avec le cigare qu’il venait d’allumer. Si vous visiez le ciel Penickett, je vous offre les Ă©toiles. Faites en bon usage. »Elle ne comprenait pas ce qu’il disait et elle restait interdite, partagĂ©e entre une joie sourde, et une crainte lĂ©gitime. Il existait rĂ©ellement un chasseur nouvelle gĂ©nĂ©ration ? Il ne ressemblait Ă  aucun modĂšle d’aĂ©ronef qu’elle connaissait
 Votre ordre d’affectation est pour cette nuit. Rassemblez vos affaires et prĂ©sentez vous Ă  l’intendance Ă  23h00. Vous pouvez disposer, et dites Ă  Mitchell d’entrer, il doit attendre devant la porte. »DonnĂ©es d'arrivĂ©e Maintenant qu’elle Ă©tait en route dans le DĂ©dale, dans l’attente de rencontrer son affectation, et par consĂ©quent, sa future Ă©quipe, Chenoa faisait une petite rĂ©trospective mĂ©morielle des quelques annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Elle en avait fait des choses depuis sa naissance Ă  Window Rock. Elle en Ă©tait loin de cette ville dĂ©sormais. Finalement, maintenant qu’elle Ă©tait au parfum, les lĂ©gendes de son peuple avaient un sens encore plus puissant. Les Navajos avaient parcouru trois monde avant de s’établir dans un quatriĂšme monde, celui actuel, et s’ils avaient voyagĂ© par la Porte des Etoiles il y a des temps trĂšs lointain ? En tout cas, elle Ă©tait satisfaite et heureuse que son supĂ©rieur, Ă  la base aĂ©rienne du Colorado, l’ait sĂ©lectionnĂ©e pour Ă©voluer sur les chasseurs de nouvelles gĂ©nĂ©rations elle avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©, ce fameux soir, Ă  Cheyenne Mountain, elle Ă©tait loin de se douter de ce qu’il l’attendait. On ne lui disait absolument rien sur le coup, et elle passa devant pas mal d’huile haut placĂ©s qui lui firent signer des tas de papiers confidentiels et secret dĂ©fense, avant qu’on n’aborde le sujet. Et franchement, cela avait Ă©tĂ© du lourd. Du trĂšs lourd. Comment imaginer que tout cela soit rĂ©el ? Heureusement, pour une fille comme Chenoa, le rĂ©el et l'irrĂ©el, le monde physique et chimĂ©rique, ces deux entitĂ©s distinctes mais entremĂȘlĂ©es, avaient toujours existĂ© chez elle, de par sa culture amĂ©rindienne, qui bien qu’elle se soit attĂ©nuĂ©e avec le temps loin de sa tribu, Ă©tait toujours fortement prĂ©sente dans son se souvenait de ses premiers vols sur cet engin incroyable, et quand on lui rĂ©vĂ©la les capacitĂ©s fonctionnelles de l’appareil, elle n’en croyait pas ses oreilles. Ce petit bijou pouvait quitter l’atmosphĂšre terrestre, non pas pour Ă©voluer simplement dans la stratosphĂšre, mais carrĂ©ment pour aller jusque dans l’exosphĂšre et voyager dans l’espace. Elle apprit par la mĂȘme occasion l’existence de croiseur interstellaire de classe DSC-304 capable de porter la guerre trĂšs loin. D’ailleurs, elle reçut son affectation sur le DĂ©dale, commandĂ© par le colonel vaisseau croisait dans la Galaxie de PĂ©gase, protĂ©geant et appuyant la citĂ© lĂ©gendaire d’Atlantis. Atlantis quoi ! Elle Ă©tait sur le cul d’apprendre que la citĂ© existait, et elle espĂ©rait vraiment pouvoir y descendre de temps en temps, quand le DĂ©dale serait en orbite autour de la planĂšte ou posĂ© pour convoyer de la marchandise de maniĂšre classique. Quoiqu’il en soit, il avait participĂ© Ă  une guerre importante, et son escadrille de F-302 avait Ă©tĂ© largement rĂ©duite par les pertes occasionnĂ©es durant le conflit avec une race extraterrestre mangeuse d’humain. C’était carrĂ©ment flippant, et terriblement excitant. Le danger Ă©tait allait lui falloir du temps pour s’orienter dans ce dĂ©dale de couloir, Ă  l’intĂ©rieur de ce vaisseau. C’était un avion de grande envergure, rien de plus, et cela faisait rĂȘver la jeune femme qui rĂ©alisait lĂ  plus qu’un rĂȘve d’enfance finalement. Cela allait au delĂ  de toutes ses espĂ©rances, et elle pensait que si elle en avait autant chiĂ© plus jeune, c’était pour avoir ce grand destin ensuite. Coyote Ă©tait particulier, mais Coyote ne lĂąchait jamais les Navajos. Maintenant, Chenoa Ă©tait en route pour de nouvelles aventures. Elle sortait de la base militaire du site Alpha avec de sĂ©rieuses connaissances, mais il lui manquait encore la certification “combat spatial”, qu’elle allait acquĂ©rir durant son sĂ©jour sur le DSC-304. Rien de tel qu’une galaxie au nom Ă©quivoque d’un cheval ailĂ© pour prendre dĂ©finitivement son envol dans la cour des grands Ă  l’issue de temps d’annĂ©es de formation.

Letatouage vertical Ă©troit le long de la colonne vertĂ©brale est un choix courant des femmes du monde entier. Cette dame a tatouĂ© une trĂšs belle et forte pensĂ©e du livre «Le Petit Prince»: «Le cƓur peut bien voir, ce qui est le plus important ne peut pas ĂȘtre vu Ă  l’Ɠil nu.

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