Ledéfaut principal du jeu, à mon sens, c’est sa relative facilité (+ il est moche mais bon ça passe) mais ils ont sorti les COTM pour se faire mal ^^ Kazoo3000 en réponse à Posté le 23 art & culture 51 min 2020 tous publicsréalisé par Guillaume Meurice, Emilie ValentinImprovisé au lendemain de Mai-68, Le Café de la gare fut une pépinière de talents, un creuset unique, un théâtre rêvé par et pour les comédiens. Ses fondateurs, qui fuyaient la célébrité, sont passés malgré eux à la postérité Coluche, Patrick Dewaere, Miou Miou, Romain Bouteille, Sotha ou Henri Guybet. Pionniers incontrôlables et charmants, ils ont inventé en même temps que le café-théâtre une nouvelle façon d'écrire et de jouer. Reposant sur des archives en partie inédites ainsi que sur de nombreux témoignages, ce documentaire signé Guillaume Meurice et Emilie Valentin retrace une belle aventure collective, égalitaire, joyeuse et partenariat avec France contacter aide et contact contactez-nous par téléphone, courrier, email ou facebook. du lundi au vendredi de 09h00 à 18h00. Télécharger l'application France tv Sivous avez de forts complexes qui, selon vous, vous rendent moche et moins confiante, essayez de les oublier. Parce que lorsqu’on vous regarde, ce n’est pas ça ce qu’on voit. Ce ne sont pas ces petites imperfections qui vous définissent. C’est ce que vous êtes réellement au delà du corps, au delà des apparences. Ce sont vos Alors que beaucoup citaient le Paris Saint-Germain comme l’un des favoris de ce carré final avec Barcelone, les Danois d'Aalborg ont une nouvelle fois montré qu’aucun statut n’existe à Cologne. "On a décidé de mettre des favoris et des outsiders sur ce Final Four, je pense qu’on a assez vu que ça ne voulait rien dire, résume Nédim Rémili, dépité par cette nouvelle élimination. Tout le monde galère pour arriver ici, c’est très dur, mais sur place il faut livrer un gros match, complet, sur 60 minutes. Je vais refaire un discours que vous m’avez déjà entendu répéter on va revenir meilleurs l’année prochaine. C’est moche mais c’est la vérité… ça nous fuit."Ce but de prestidigitateur de Solé n'a pas suffi au PSGSportivement, la frustration est d’autant plus grande que les champions de France avaient montré de la maîtrise dans le premier acte, et ont attaqué fort la seconde période, montant l’écart à 5 unités à 20 minutes du terme. "Ça n’a pas marché ce soir, déplore Luc Steins. Ils ont attaqué intelligemment et on n’a pas trouvé de solution pour les bloquer. Malgré nos changements défensifs, on n’a pas pu aider nos gardiens, et ils trouvaient toujours la solution. Je ne pense pas qu’on n’ait cru qu’on avait déjà gagné le match [lorsqu’on était à +5], mais tout peut se passer dans le handball. On l’a vu ce soir."Ligue des championsHandball Diaries Kielce, "la ville qui vivait pour son équipe de handball"16/06/2022 À 1320Même son de cloche du côté de l’arrière droit parisien "Le match nous a échappé. on a été solides en première mi-temps, avec beaucoup de justesse défensive, mais c’est exactement ce qui nous a manqué en deuxième mi-temps. Eux ont joué normalement mais on n’a pas su être rigoureux en défense pour les empêcher de nous nuire. Ils ont très bien trouvé des solutions à l’intérieur et ont eu des solutions très variées. C’est une équipe qui joue très bien au ballon et aujourd’hui on n’a pas su répondre présents."Mais qu’a-t-il manqué aux Parisiens ce soir ? "On a mis beaucoup d’énergie, on a recommencé fort après la pause mais ensuite on a manqué de rigueur, analyse Rémili. L’intensité était là, mais eux sont restés sereins, maîtres de leurs émotions et ont su garder leur avance avec un gardien [Simon Gade] en chaleur. Alors que nous, en face, ça ne nous réussissait pas…À Cologne, Antoine PiollatLigue des championsHandball Diaries Nora Mork, une carrière de superstar en montagnes russes02/06/2022 À 1501Ligue des championsBrest arrache le nul chez le leader Esbjerg13/02/2022 À 2104 94 pieds parapluie k-way. À cette page vous trouverez les 94% C'est moche mais c'est pratique solution et réponse du jeu 94% C'est moche mais c'est pratique , qui est très
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----VA VOIR LA DESCRIPTION C'EST IMPORTANT-----Encore une vidéo avec SPAD, et c'est sur un jeu moche et vieux, mais légendaire, CSS Alors que je lisais le livre de Marshall Rosenberg Dénouer les conflits par la Communication Non Violente », j’ai soudain pris conscience du pouvoir de nuisance des jugements et autres étiquettes. Des expressions comme C’est bien/C’est mal », C’est nul/ C’est super » C’est beau/ C’est moche » imposent arbitrairement un point de vue aux enfants. Ils sont alors soumis finalement à une autorité qui les empêche de se faire leur propre idée des situations qui pourtant les concernent directement et sont le carburant de leur développement . Lorsqu’un parent ou un adulte en général juge ainsi catégoriquement et binairement » le comportement d’un enfant, il le prive de plusieurs libertés celle de choisir, d’assumer la responsabilité de ses actes, de se connecter à ses émotions et d’apprendre. Le jugement tue même l’intuition et la prise d’initiative à long terme puisque des murs mentaux se mettent en place au lieu de laisser le choix du chemin, guidé par une boussole interne en construction et dont la construction dépend précisément de la capacité à se faire sa propre opinion de ses expériences et à se connecter à ses émotions. Les jugements enferment dans des réalités qui ne sont que celles de celui qui juge. Car toute réalité n’est, vous en conviendrez, qu’une interprétation. Interprétation teintée de croyances limitantes. Ainsi le c’est bien » de l’un sera peut -être le c’est mal » de l’autre. Et cela pourra donner lieu à des oppositions et des conflits entre deux individus d’horizons différents qui défendent leur schéma de croyance et cherchent à avoir raison ! Lorsque nous affirmons c’est bien/c’est mal » à un enfant, nous imposons une cage de laquelle il sera difficile de s’extraire une fois adulte. Et cette cage se transmettra de génération en génération, créant quelques dégâts violence, conflits, baisse d’estime de soi, conception d’un monde dominant/dominé, dépendance à une autorité et recherche permanente de celle-ci, absence de libre-arbitre, intolérance, … Bref, pour laisser la liberté de choisir et d’évoluer, je pense qu’il est surtout important daccompagner sans juger . En se plaçant à la hauteur de l’enfant, non au dessus comme un juge obstiné et omnipotent. Les étapes de la Communication Non Violente permettent cela puisqu’elles favorisent l’observation de faits au présent Je vois… », l’expression personnelle de sentiments Je ressens… », l’identification des besoins J’ai besoin… » et la formulation d’une demande claire pour répondre au besoin déficient. Chacun s’occupe ainsi de ses besoins plutôt que de tenter de contrôler/convaincre l’autre. Je compléterai avec une citation de Marshall Rosenberg Le langage statique transforme les êtres humains en chose dépourvues de vie. L’éducation statique privilégie les termes juste/faux », normal/anormal ». Cela coule de source qu’un homme ou une femme ayant grandi dans un tel univers sémantique admette qu’au sommet du système, une autorité décrète ce qui est juste et ce qui est faux. Il faut dresser les cerveaux humains dès leur plus jeune âge pour qu’ils fonctionnent ensuite dans de telles structures mentales. » Dresser…je suis terrifié par l’image de ce mot associé à l’éducation … et pourtant, de telles systèmes sont déjà en place depuis fort longtemps. Ce sont des chaines devenues invisibles à force de banalisation. Maintenant, soyons honnêtes, dès lors que nous interagissons avec les enfants, nous les influençons. Souvent cette influence est inconsciente et non verbale avec des micro-expressions du visage, des gestes, …mais je reste persuadé que si nous nourrisson l’intention d’être au même niveau que nos enfants plutôt qu’au dessus et que nous nous visualisons main dans la main en train d’avancer, les jugements et étiquettes diminueront naturellement. L’autre déclencheur pour stopper le flux de jugements serait de se projeter à leur place, via l’empathie, et de s’interroger sur ce que nous ressentirions si nous nous entendrions dire ce que nous leur disons. Et cela soulève un dernier point quels sont les jugements dont nous souffrons, nous, adultes ? Quelles croyances limitantes ont-ils érigées ? Les autres alternatives aux jugements et étiquettes dans l’éducation Voici une liste non exhaustive de façons d’éviter les jugements et étiquettes. Décrire sans juger les actes et les conséquences naturelles des actes. Proposer de vrais choix. Interroger l’enfant qu’en penses-tu ? » Que se passerait-il selon toi si…? » Partager notre expérience sans comparer comme une information. Etablir des règles AVEC l’enfant. Mettre en évidence les efforts de l’enfant en les décrivant ou en le questionnant avec une réelle curiosité. Pour conclure, nous retiendrons peut-être ce slogan Juger moins pour libérer plus » Je vous conseille la lecture de ce cahier pratique pour pratiquer la CNV en famille Voiciles mots a trouver pour lexercice. Voici les solutions de 94 cest moche mais cest pratique. Reponses 94 Niveau Moche Pratique C'est moche mais c'est pratique Banque 34% – Pieds 17% – Parapluie 13% – K-way 12% – Poubelle 10% – Lunettes 8% – Balai 47% – Argent 11% – Conseiller 11% – Crédit 6% – Distributeur 6% – Compte 5% – Guichet 5% – Coffre 3% – Épargne Image 37% – Ours polaire 24% – Banquise 14% – Froid 8% – Réchauffement 5% – Océan 3% – Pôle Nord 3% – Seul ← Niveau 33 Retour au sommaire Niveau 35 → lepack terminer le pack 94% Western voici Ci – dessous vous trouverez toutes les mots de 94% C’est moche mais c’est pratique . Ceci est la dernière mise à jour du jeu populaire 94 pour cent développé par la SCIMOB qui a décidé de publier de nouveaux niveaux tous les 10-15 jours , et chacune des questions est très intéressant et amusant à Article paru initialement dans l’Ouest sur Défense Collective. On bloque tout » ? On rit jaune… Si le terme de blocage » semble clair pour quiconque a une fois dans sa vie participé de près ou de loin à un mouvement social, dans le cas présent il revêt un aspect pour le moins singulier, notamment en raison de sa date de mise en application le samedi. Que peut-on espérer concrètement d’un blocage un jour de fermeture de la plupart des entreprises ? Voilà la question qu’on peut se poser en premier lieu. Contre qui espère-t-on imposer un rapport de force si l’on décide d’être le moins nuisible possible pour les patrons ? D’autant plus que l’on voit fleurir parmi les consignes de certains évènements des messages du type laisser passer celles et ceux qui travaillent », etc. Ces modalités d’action n’ont rien d’inédit elles sont courantes chez les groupements politiques droitiers, les syndicats corporatistes, les défendant la liberté d’exploiter… Dupont-Aignan a plusieurs fois lancé des actions de blocage » auprès de stations de péage autoroutiers, même chose pour les Bonnets rouges. À chaque fois fut posé en règle de base le respect de la liberté de travailler » justifiant la date et permettant de créer la distinction à faire avec les mouvements sociaux ; à chaque fois ces actions furent qualifiées d’un prétendu spontanéisme populaire des gens des périphéries », qui trouveraient par ce biais les moyens de se faire entendre ». Le blocage » des gilets jaunes n’en est pas un il n’a pas pour objectif de perturber l’économie, de mettre en difficulté le patronat, ni de libérer du temps pour s’organiser, mais uniquement de rendre visible une colère » censée être apolitique ». Le mouvement des gilets jaunes tiendrait également sa spécificité d’une forme d’organisation éclatée jamais vue ». Il se structurerait informellement autour de Facebook, sans identifiable. On tient là le nœud du problème, puisqu’à vouloir prendre pour vérité le miroir déformant d’Internet, on passe à côté des éléments les plus importants d’analyse. Tout d’abord, il est faux de considérer que ce mouvement est un tant soit peu horizontal ou sans c’est un effet de complète dispersion des mots d’ordres qui procure cette impression. Même Libération nous le rappelle Dans ces mouvements grassroots venus d’Internet, le chef, c’est l’admin de la page Facebook. Rien de plus. » [1] » Et tant pis pour les espaces de discussion politiques ou stratégiques, place aux nouvelles formes d’organisation ! En ce qui concerne les gilets jaunes par exemple, leur espace d’organisation hors Facebook a consisté en tout et pour tout en deux réunions pendant lesquelles les organisateurs de l’événement ont donnés leurs ordres à une petite trentaine de personnes, présentant de longues consignes de sécurité et montrant manifestement que tout était déjà préparé avant la réunion, qui ne servait qu’à galvaniser les troupes Vous pouvez applaudir ! ». Pour le fond politique, ils se sont contenté de répéter vaguement le plus petit dénominateur commun entre les membres de leur public, Marre des taxes ! », et d’insister au final sur le caractère apolitique de la démarche C’est un mouvement citoyen » et autres Si on voit des banderoles, on les arrache ! ». Pour les modes de mobilisation horizontaux et révolutionnaires, on repassera… La France périphérique » s’en va-t-en guerre La construction d’un rapport de force contre l’État, via la revendication antifiscale, pour une question de baisse des prix de l’essence n’est pas anodine. Il trouve son sens dans un regroupement populaire formé par la poursuite d’intérêts communs ? Mais ceux-ci s’appuient sur une structuration sociale opposant le peuple de France » qui regroupe pêle-mêle cadres, et en bon ordre interclassiste, et sans distinction de positions politiques bien sûr, on est pas là pour ça aux élites urbaines coupées des problématiques populaires. En effet le peuple » conceptuel pointe invariablement son nez quand le rapport de classe passe en arrière-plan. Le flou qui en résulte s’exprime aussi notamment dans des référence historiques aux contours douteux, évoquant le monarque contre la plèbe », les révoltes paysannes sous l’ancien Régime et ainsi de suite. Se sentir obligé d’aller chercher des références datées de plusieurs siècles pour expliquer la source d’un conflit de 2018 laisse songeur. Sans même s’en rendre compte, la plupart des dernières analyses du mouvement des gilets jaunes », posent comme acquise l’existence d’un peuple des périphéries » groupement de bon sens autour d’un ras le bol de Macron », et du rejet du mouvement social qui s’oppose aux bobos des villes » et aux C’est exactement le schéma de société théorisé et défendu par l’extrême droite, notamment parce qu’il porte en lui la refonte des questions de classes autour de concepts presque exclusivement territoriaux. Ainsi, le monde fonctionnerait autour des salauds bobos », des villes, de l’essence, en rupture décadente avec le passé » du bon peuple de France. Pour sauvegarder ce schéma de société, une barrière morale est érigée autour de la figure du pauvre de campagne », qui a la vie dure non pas a cause de son qui ne le paye pas suffisamment pour qu’ille puisse se rendre sur son lieu de travail, mais à cause des taxes, et d’un ennemi aux contours flous, aux allures complotistes. La barrière morale se dresse alors spontanément face à quiconque mettrait en doute le bien fondé de ce genre de définition du peuple », lui opposant par exemple la société de classes. Critiquer les gilets jaunes relèverait du mépris des gens de la ville ». Critiquer des gens qui déclarent que les mouvements sociaux ne servent à rien » serait du mépris. Le texte publié par Nantes Révoltée [2] à propos de cet événement du 17 Novembre affuble les grèves récentes de l’adjectif inutile ». Celleux-là même qui participent activement au mouvement social oublient donc ce qui cimente son organisation la prise de décision et l’action collective pour défendre nos intérêts de classe. Bonnets rouges et gilets jaunes l’extrême droite reprend des couleurs La question brûle toutes les lèvres y a-t-il des membres d’extrême droite dans les gilets jaunes ? Si oui, prouvez-le avec des noms et des CV ! À l’heure des Le Pen en tête des intentions de vote, des Bolsonaro, Trump, Salvini… il paraît bien dérisoire de chercher à satisfaire ce genre de demande de justifications pour qualifier un phénomène qui en fait porte en lui-même la structure d’un mouvement d’extrême droite. Face à un tel évènement, on se doit d’analyser les rouages idéologiques du discours et des modes d’action, les formes collectives à l’œuvre si elles existent, et d’éviter les logiques de traques individuelles, qui ne permettent pas à elles seules d’expliquer les succès de l’extrême droite. D’autant plus que les justifications, lorsqu’elles sont fournies ce qui dans le cas présent est chose facile, sont systématiquement rediscutées tant qu’on ne trouvera pas Adolf Hitler administrateur de l’évènement parisien du 17 novembre, on ne pourra probablement rien prouver ». La seule analyse intéressante à produire concerne la nature du mouvement, et les effets qui se produiront à l’intérieur même de sa réalisation politique. Et la principale menace que porte le mouvement des gilets jaunes est bien ici il a toutes les caractéristiques du terreau idéal qui va permettre à l’extrême droite de se structurer. Ce fut le cas lors de la Manif Pour Tous, mais aussi lors du mouvement des Bonnets rouges. Il est important d’opérer ici un bref rappel de l’affaire des Bonnets rouges, tant les similitudes avec les gilets jaunes sautent aux yeux. Les Bonnets rouges apparurent en 2013, dans un contexte de luttes sociales au sein de plusieurs industries emblématiques de la région [3]. Dès le début, le mouvement semblait échapper au schéma classique et regroupait des locaux, des certaines branches d’ et de Les mots d’ordre et attentes étaient on ne peut plus disparates, allant de l’assouplissement du droit du travail à l’abattement des portiques écotaxe, en passant par diverses revendications issues du nationalisme bretonnant. Toute l’affaire tenait alors d’elle-même grâce à la composition théorique d’une nature bretonne » des La faiblesse de la chose prête à sourire, quand on pense que la plupart des arguments qui se sont posés sur le sujet avaient trait à des attributs vestimentaires folkloriques ou des labels régionalistes sur des boites de pâté. Qu’importe, ce fut ce qui permis aux d’aller main dans la main avec leur assister à l’abattage de portiques à taxe écolo ». Le peuple breton » avait trouvé sa définition rien à faire avec le mouvement social, c’est une question de vêtements et de bouffe. Déjà à l’époque, une partie des des mouvements sociaux, de victoires et de court-termisme, dans une telle période de disette, se posèrent en soutiens inconditionnels des Bonnets rouges, y voyant là aussi un soulèvement populaire duquel jaillirai peut-être la lumière révolutionnaire. Au bout du compte, les Bonnets rouges stoppèrent leur activités une fois que les revendications patronales furent acceptées entre autres choses, l’abandon de l’écotaxe et des règles spécifiques à contour régional d’application de la législation du droit du travail. Les procès qui eurent lieu mirent en lumière une extrême droite régénérée, capable de s’organiser sur le terrain avec les et les pour démonter les portails, capable d’attaquer des squats [4]… Bref, une extrême droite infiniment plus organisée et conséquente que celle qui perdure au travers de pitoyables fêtes privées moyenâgeuses d’hommage aux collabos nationalistes bretons. Les traits communs aux deux mouvements » sont d’ailleurs si édifiants qu’en Bretagne on retrouve affichée au sein des gilets jaunes naissants la revendication de sa filiation formelle avec les Bonnets rouges. Mieux encore, on retrouve des Bonnets rouges têtes de gondole » aux commandes des gilets jaunes. Cet épisode aurait du servir de leçon, et ouvrir le débat sur les différentes natures des mouvements politiques, mettre par exemple en lumière les raisons qui font que lorsqu’on lutte contre le patronat, on ne se retrouve pas avec des bandes de nazis autogénérées par le mouvement en tant que tel. Ce ne fut manifestement pas le cas, et on le paye aujourd’hui en constatant l’incapacité de d’anticiper les effets politiques qui vont être produits par les gilets jaunes. Les périodes d’intenses bouillonnements politiques sont les meilleurs terrains d’élaboration pour les groupes politiques actifs. Les manifs fournissent les cadres d’organisation, permettant la rencontre des leurs rapprochement autour de projets concrets communs, la libération de temps et le poids numérique, toutes ces choses qui existent si peu dans les périodes hors-mouvement. On le sait bien, puisque c’est aussi à tout ça que servent les grèves par exemple. Donc, plutôt que chercher à prouver la récupération » d’un mouvement naissant par des pontes et/ou épouvantails d’extrême droite, préparons-nous à voir se rejouer l’accomplissement logique d’un pseudo-mouvement, qui par sa nature, va être formateur pour l’extrême droite, ce qui est le pire scénario qu’on puisse envisager. La politique de la défaite adieu lutte des classes, bonjour peuple en colère » Tout de même un minimum conscients de mettre le doigt dans un engrenage douteux, des tels que Nantes Révoltée mettent judicieusement en garde contre la tentation d’endosser un gilet jaune sans esprit critique », quand d’autres comme Rouen dans la rue concèdent prudemment que ce mouvement » est confus ». Quel degré de cécité volontaire est nécessaire pour être si complaisant envers un mouvement dans lequel on identifie clairement la marque de l’extrême droite ? Il n’y a là aucune naïveté les divers articles sur le sujet ne manquent pas de dresser la comparaison avec des mobilisations effectivement assez similaires ; les Bonnets rouges, bien sûr, mais aussi le Jour de colère » ou encore le mouvement Poujade dans les années 50, en somme des épisodes lors desquels l’extrême droite s’est trouvée particulièrement forte et mobilisatrice. La question saute aux yeux mais qu’irions-nous faire dans cette galère ? À en croire les articles en question, il se passerait pourtant quelque chose d’intéressant, quelque chose qui serait plus prometteur que les grèves inutiles » des mouvements sociaux des dernières années. Dans un retournement assez stupéfiant, on en vient même à prétendre que ces gilets jaunes ont déjà presque accompli davantage que le camp du mouvement social depuis 10 ans, alors que rappelons-le, cet événement n’a pas encore eu lieu, et ne peut assurément pas prétendre à la dénomination de mouvement ». On touche là le nœud du problème un opportunisme à peine dissimulé, motivé par la défaite, qui serait prêt à se ranger derrière les mots d’ordre les plus flous et les mobilisations les plus réactionnaires, pourvu que ça bouge, qu’il se passe quelque chose. Quitte, pour cela, à mettre en concurrence les gilets jaunes » apolitiques, interclassistes et antigrève d’un côté, et de l’autre les syndicats qui ont encore la prétention minimale de se battre face au patronat, et affirmer que les premiers sont en passe de gagner là où les seconds ont échoué. Gagner quoi, pour qui ? Comme on l’a rappelé, le mouvement Bonnets rouges, en plus de structurer l’extrême droite bretonne, a abouti sur la satisfaction des revendications patronales ; encore une grande victoire pour le prolétariat… C’est cette focalisation sur l’échec du mouvement social qui conduit tant de monde à trouver un quelconque intérêt dans un faux blocage économique, appelé par des aux côtés de et d’ Historiquement, l’extrême droite a souvent existé sur un mode concurrentiel au camp révolutionnaire bien qu’elle se présente souvent d’autant plus lorsque la période n’est pas à son avantage sous le masque de l’apolitisme il s’agit d’une option politique qui peut être prise par des prolétaires à la place de la lutte des classes, lorsqu’illes estiment que celle-ci a échoué ou ne présente plus d’intérêt. C’est donc dans les moments de défaite de notre camp que l’extrême droite fait son beurre, agrégeant des colères » structurées dans une lecture populiste, qui aurait la prétention de nous allier au patronat honnête contre les élites corrompues ». Dans un tel contexte, même si l’action et le rôle des syndicats est évidemment critiquable et dépassable, s’attaquer aux modes d’action habituels des mouvements sociaux, les taxer d’inutilité et regarder avec bienveillance la naissance d’un mouvement qui a pour ambition de jeter aux oubliettes la lutte des classes, ce n’est décidément pas se placer du côté des prolétaires ni adopter une perspective révolutionnaire ou émancipatrice. Défense Collective A lire aussi un témoignage local LeKway (imperméable) est pour le coup un vêtement très moche mais on est bien content de l’avoir quand il pleut des trombes. Les lunettes sont aussi un bon exemple même si Accueil » Actualités » C’est jaune, c’est moche, ça ne va avec rien, mais… tS2yksK.
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