LarĂ©alisation du fonçage avec tariĂšre se fait par l’exĂ©cution des phases suivantes: Phase 1. PrĂ©paration du profil de forage. Phase 2. PrĂ©paration des niches. Les niches de travail et de rĂ©ception sont exĂ©cutĂ©es avec des pelles. Les mesures des niches varient entre 33mÂłet 132mÂł (avec une profondeur de 3m) Phase 3.
Bonjour, voilà j'ai une polo 4 de 2001 et j'ai eu récemment un problÚme avec le compresseur de clim. Le garage m'a dit qu'il était mort et que j'en avais pour 800 euro de réparation. Ne pouvant pas les payer le garagiste a débrancher le compresseur de clim. J'ai pu rentrer chez moi tranquillement. Mais n'ayant ni les moyens ni vraiment la nécessité d'une clim, j'aimerais savoir si il est possible de faire une croix sur les réparations et de continuer à rouler sans compresseur de clim. J'espÚre que vous pourrez m'éclairer. Merci d'avance
ĐŐźŃÏ‚ Đż áŠœŃƒáˆŽŐ§ŐœŐ«á‹Î”Î·Î‘Ń€Ï‰ĐČŃáˆšŐŒĐŸ оሾዜŐșДц՞ձ ևтрሓኗዩ тоታևլሬсĐČюж Ő”ŃƒŐ©Ï‰Ő° ĐŸŐŸŐž
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Ճዩпру ŐȘ áˆ“Ô±ŃĐČÖ‡Ń‰ŃƒŐ°Ő„Đœ Ο ĐŸŃ…Ń€Đ‘ŐžÖ‚á‚ĐŸÏ†ĐŸ ДքÎčĐŁÏ„ŃƒÏ€áŒĄĐ»Đ°Đ» էрኛглаՎО

CommentdĂ©boucher un Drain de douche avec un serpent La douche recueille souvent des particules de poussiĂšre et autres Ă©lĂ©ments qui conduisent Ă  un drain bouchĂ©. Pour retirer le sabot Ă  utiliser quelque chose sans danger pour la vidange mais efficace dans la rupture vers le haut le blocage qui empĂȘche. Accueil ; Comment dĂ©boucher un Drain de

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BonjourĂ  tous, Ce matin le technicien mandatĂ© par France TELECOM et eux mĂȘme mandatĂ© par Bouygues a tentĂ© de passer le cable dans le fourreau vert.

Souvent motivĂ© par des motifs hygiĂ©niques, le nettoyage des oreilles doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© avec la plus grande des prudences. Le cĂ©rumen assure plusieurs missions d’importance. Mais en excĂšs, il peut obstruer le conduit auditif et altĂ©rer l’audition. Comment dĂ©boucher un bouchon de cĂ©rumen ?IstockL’aspirateur d’oreille, l’arme anti-bouchon de cĂ©rumen?Si le cĂ©rumen est naturellement sĂ©crĂ©tĂ© afin de protĂ©ger et de lubrifier le conduit auditif, il arrive qu’une production excessive puisse gĂ©nĂ©rer des obstructions qu’il faille artificiellement extraire. Les cotons-tiges ont largement dĂ©montrĂ© leur inutilitĂ© en la matiĂšre puisqu’ils vont, au contraire, contribuer Ă  pousser le bouchon encore plus loin. A l’inverse, l’aspirateur d’oreille peut constituer une alternative efficace. Ce dispositif innovant est similaire au matĂ©riel utilisĂ© par les mĂ©decins ORL. Il s’agit en fait d’une petite machine introduite dans le conduit auditif qui va aspirer l’excĂšs de sont les autres moyens pour dĂ©boucher une oreille?La composition du cĂ©rumen se rapprochant de celle de la cire, il est nĂ©cessaire de faire chauffer le bouchon afin qu’il ramollisse. Pour cela, il est possible d’utiliser une poire auriculaire emplie d’eau tiĂšde ou d’huile et de procĂ©der ensuite Ă  l’extraction Ă  l’aide d’un cure-oreille. Des gouttes sont Ă©galement vendues en pharmacie pour favoriser l’évacuation du cĂ©rumen. Mais dans la majoritĂ© des cas, la consultation d’un spĂ©cialiste est vivement recommandĂ©e car lui seul pourra vĂ©rifier l’intĂ©gritĂ© des structures auditives et dĂ©tecter un potentiel trouble sous-jacent Ă  une hypersĂ©crĂ©tion de NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus.

Déboucherun tuyau de la baignoire est frustrant. Elle tourne de prendre une douche dans la salle de bain et prendre un bain dans une moins-que-expérience..
Il va bien falloir que je prenne des nouvelles de mes kits de carburateurs. En attendant nous avons peint le carter de chaĂźne qui Ă©tait prĂȘt. Quand je dis nous, c'est la bombe de peinture et moi. Mais la bombe m'a fait faux bond, elle s'est vidĂ©e tout de suite... Sur les 2 photos du bas, on voit nettement le vert qui ressort sous le gris. Il faudra mettre de l'Ă©paisseur et pour cela acheter une bombe. Nous ne pĂ»mes rĂ©siner le rĂ©servoir car le taux d'humiditĂ© est trop Ă©levĂ©, pas de risque Ă  prendre au prix oĂč est la fantaisie. Concernant les deux petits trous apparus aprĂšs le dĂ©rouillage, il s'avĂšre au vu de l'expĂ©rience des gens du forum de l'amicale Honda, qu'il vaut mieux Ă©viter de souder. Ceux qui prĂ©conisent un soudage avec prĂ©cautions d'usage eau, sable ne l'ont jamais fait ! Alain n'est pas fort sur ce coup et il aimerait bien vivre un peu plus vieux... On mettra donc la rĂ©sine direct et elle bouchera les trous qui, rappelons-le sont minuscules. Vendredi 7 novembre Peinture et vernis du carter de chaĂźne Ă  l'occasion du rayon de soleil de l'aprĂšm... Bon rĂ©sultat, le commis n'est pas mĂ©content, moi non plus ! Samedi 8 novembre Le carter en place, il est joli Ensuite, reprise d'un cĂąble de bobine dont l'entourage est rompu sans ĂȘtre coupĂ© Et pour finir, j'ai ressorti un produit stockĂ© dans les garages successifs depuis 1984 ! on ne jette rien ici, c'est pour ça qu'on est si riches... Ce produit bouffe le voile de ciment sur les carrelages, je l'avais utilisĂ© Ă©tant jeune aprĂšs avoir carrelĂ© ma terrasse. Un Ă©clair de gĂ©nie et oui on ne se refuse rien m'a fait essayer sur un boulon bien rouillĂ©. Trempette toute la nuit. Sur la photo, les deux frĂšres Ă  gauche avant, Ă  droite aprĂšs... Sans commentaire. Dimanche 9 novembre Habituellement le dimanche, on bosse pas, mais lĂ  vue la tronche du temps dehors... Un peu de tout, nettoyage atelier, nettoyage de piĂšces et dĂ©rouillage du rĂ©servoir. Il a fallu mettre Ă  nouveau un produit dĂ©rouillant car il restait encore des particules granuleuses. Un voile orange s'est formĂ©, mais pas gĂȘnant selon le notice. Demain on bouchera les trous au mastic polyester Ils paraissent "Ă©normes" comme ça, mais le plus gros est de la taille pointe d'Ă©pingle, c'est minuscule et bien rond ! Ils sont presque mignons... Ensuite sĂ©chage Ă  l'air avec le tube flexible de la soufflette, ainsi on va bien dans les recoins Demain donc masticage des trous et des pocs encore visibles, il y en a un ou deux qui mĂ©ritent rechargement avant peinture. Lundi 10 novembre Il y a bientĂŽt 100 ans... Ce jour nous avons poncĂ©, mastiquĂ©, bouchĂ©. Les petits trous de dessous Le poc de dessus Les orifices du robinet Le rĂ©servoir est prĂȘt Ă  ĂȘtre mis en rĂ©sine. Tant que j'Ă©tais au ponçage, je suis passĂ© un peu partout, il faudra frotter Ă  l'acĂ©tone car le vernis s'accroche et ensuite une couche d'apprĂȘt sera nĂ©cessaire. AprĂšs avoir travaillĂ© sur des piĂšces de cd, nous avons rangĂ© M. Commis et moi... Enfin surtout moi, le commis est convalescent ! Voici le rĂ©sultat Il y a des traces de vie quand mĂȘme, mais on peut se bouger ! Mardi 11 novembre Enfin le rĂ©servoir a reçu sa rĂ©sine. Alors ça les amis ce n'est pas de tout repos, ou plutĂŽt si, car on peut travailler assis, mais on touche Ă  l'archĂ©type de la tĂąche "gonflante". C'est long, fastidieux et inintĂ©ressant. Prenez d'abord un rĂ©cipient pour mĂ©langer la rĂ©sine et le durcisseur. Ensuite vous videz ça bĂȘtement dans le rĂ©servoir et vous faites tourner en tous sens jusqu'Ă  ce que tout l'intĂ©rieur soit bien nappĂ© et surtout jusqu'Ă  ce la rĂ©sine ne coule plus. Ben quoi ? Fastoche dites-vous ? Que nenni Messires ! D'abord ça dure une grosse heure et demie pendant laquelle il faut tourner et tourner encore et toujours le rĂ©servoir. Ensuite on n'y voit que dalle dans le rĂ©servoir, et oui avec cette poutre centrale les cĂŽtĂ©s sont masquĂ©s, donc on fait tourner en espĂ©rant que ça nappe... Si je peux risquer un seul conseil, c'est de commencer en vidant le produit par napper la poutre, parce qu'aprĂšs on n'arrive que trĂšs mal Ă  la recouvrir. Heureusement mon commis m'a bien aidĂ©. En accord avec lui, nous fĂźmes ce petit reportage photos exprĂšs pour Gilles. C'est Gilles qui va ĂȘtre content... Ce sont des photos de tĂ©lĂ©phone et le Titou, il bouge ! Gordon attentif aux explications, il vaut mieux, c'est lui qui fera le prochain... Ici il est en train de me dire que sur la photo prĂ©cĂ©dente on dirait que je n'ai pas de dents. C'est faux j'ai des dents, mais on ne les voit pas. C'est une tentative de dĂ©stabilisation de la photographe ! C'est incomprĂ©hensible car en plus elles sont vachement bien mes dents, j'en suis trĂšs content. Mercredi 12 novembre La rĂ©sine du rĂ©servoir a pris, mais, alors que je la croyais figĂ©e quand j'ai arrĂȘtĂ© de tourner, elle a continuĂ© Ă  couler au fond du bac oĂč j'avais posĂ© le rĂ©servoir et il y en avait une quantitĂ© importante. Ici le preuve de sa prise Ensuite j'ai mastiquĂ© de nouveau les endroits ne me paraissant pas planes Et puis j'ai dĂ©montĂ© les deux fourches de cd... Vendredi 14 novembre Joyeux anniversaire Alice !!! Bisousssssssss............. Pour fĂȘter ça commis et moi, nous travaillĂąmes encore sur le rĂ©servoir ! Mastic et remastic jusqu'Ă  ce que ça paraisse lisse. Le rĂ©sultat me paraĂźt bon, on verra demain, une fois sec avec le retrait Ă©ventuel. Masquage avant de passer l'apprĂȘt. MalgrĂ© les apparences, tout est bien mat. Dans la soirĂ©e un vol de grues s'est levĂ© pour prendre la route. Elles tournent d'abord en prenant de l'altitude, je les ai observĂ©es 10 bonnes minutes et une fois suffisamment hautes, formation et taille la route ! Bon vent les filles et Ă  l'annĂ©e prochaine... Samedi 15 novembre Le rĂ©servoir se montre rĂ©tif. Un essai d'apprĂȘt quelques frisures par endroits. Il reste des traces de vernis. On va ĂȘtre obligĂ© de le frotter Ă  l'acĂ©tone demain... Le kit carbu va m'ĂȘtre envoyĂ© par Jean-Louis avec des joints de robinet. En attendant je recommande chaudement Ă  mes fidĂšles lecteurs le nouveau blog relatif Ă  la cd. Attention, il est en construction, comme la moto ! N'oubliez pas non plus celui de Pascal Mardi 18 novembre C'est le ras-le-bol avec cette peinture du rĂ©servoir. Hier nouveau ponçage et apprĂȘt il s'est mis Ă  friser Ă  peine dĂ©posĂ©. Aujourd'hui nouveau ponçage, passage Ă  l'acĂ©tone et apprĂȘt ça frise ! On ponce encore afin d'Ă©liminer ces frisures, puis essai avec la peinture cette fois ça frise aussitĂŽt et ça me dĂ©frise... Deux solutions, soit il s'agit de l'ancien vernis qui rĂ©agit mal dessous, mais lĂ  il faudra alors mettre Ă  nu auquel cas je suis mal barrĂ© soit c'est un problĂšme d'humiditĂ© car je bosse dehors et mĂȘme si le soleil est revenu l'atmosphĂšre doit ĂȘtre saturĂ©e... Bien Ă©videmment je pense avoir Ă©liminĂ© tout l'ancien vernis Ă  force de poncer, mais... Jeudi 20 novembre M. le Commis me prie d'envoyer son bonjour Ă  Gilles. Le temps ? Beau, sec, sans vent et chaud 20° quand mĂȘme ! Vite, vite ponçage... Et peinture ! Figurez-vous que ça a marchĂ© MĂȘme le vernis La brillance n'est pas Ă©vidente sur les photos Mais je suis assez satisfait du rĂ©sultat. Plus de frisotis, certes il y a des traces diverses et variĂ©es il aurait fallu sabler, imaginons qu'une fois gréé avec ses Ă©cussons et les grippe-genoux, il aura bonne mine. Vendredi 21 novembre Enfin le kit carbu et les bricoles sont arrivĂ©s. Il y a outre les Ă©lĂ©ments de rĂ©fection du carburateur, une Ă©tiquette de cadre pour la cd un joint de robinet et une broche 4 cosses pour la cd aussi. Voici le kit Keyster dont le gicleur principal n'est pas adaptĂ© en diamĂštre. Pourtant sur l'Ă©tiquette c'est sans ambiguĂŻtĂ© pour SS 125. Je remets donc l'ancien. Au remontage, il est prĂ©fĂ©rable de bien vĂ©rifier avec la parts-list. Il y a la petite rondelle grise pour laquelle je n'ai pas trouvĂ© d'utilitĂ©... C'est vrai que je n'ai pas terminĂ©. Demain en principe, fin du remontage et essai possible car j'ai eu pour mon anniversaire et entre autres un peu d'outillage Un pied Ă  coulisse digital qui va me permettre enfin de faire des mesures prĂ©cises et un rĂ©servoir auxiliaire qui donnera la possibilitĂ© de faire tourner une moto sans lui remonter son propre rĂ©servoir. Ceci est trĂšs intĂ©ressant car de nombreux rĂ©servoirs sont emm.... Ă  monter, notamment ceux qui ont une liaison entre les deux compartiments dessous. Avec ce petit bidon indĂ©pendant, finies les sĂ©ances d'arrosage du moteur Ă  l'essence ! Samedi 22 novembre Le carbu est en place, le rĂ©servoir de plafond aussi, j'aurais pu essayer, mais non, j'ose pas, j'ai les jetons, peur que ça ne marche pas... Comme disait un copain de boulot il y a bien, bien longtemps " c'est pas la peine d'avoir peur, la peur n'Ă©vite pas le danger" et, fort de ça il faisait sa connerie. Demain je prendrai mon courage Ă  deux mains. La rĂ©alitĂ© est beaucoup plus simple je n'avais pas d'essence ! C'est le rĂ©servoir de plafond et l'on comprend que le carbu est alimentĂ© par gravitĂ© ! Dimanche 23 novembre Jamais je ne travaille le dimanche, sauf tous les dimanches 23 novembre, le dernier Ă©tait en 1853 et le prochain sera en 2154, il reste de la marge... Au boulot. Voici l'installation Le carbu est bien gavĂ©, la preuve ça pissait partout, le joint de cuve Ă©tant un poil large, il se met en travers sur un cĂŽtĂ©. Ces kits "keyster" adaptables ne le sont pas tant que ça, il faut s'adapter nous aussi. Je croyais ça miraculeux, des tonnes de gars en ont plein la bouche des kits "keyyyyyyyystĂŽĂŽĂŽr" force est de constater que c'est cher pour ce que c'est. Cela dit ces morceaux achetĂ©s en origine et Ă  l'unitĂ© coĂ»tent le prix de la moto ou presque... Je sais pas si les distributeurs de piĂšces anciennes ne nous prennent pas pour des cons ! Bon c'est pas le tout le lecteur attend, alors kicke, kicke RIEN ! Toujours pas d'essence dans le cylindre. Donc soit la membrane ne membrane pas, soit un truc est bouchĂ© dans le carbu. PlutĂŽt que de re-dĂ©monter sans savoir, nous prĂ©fĂ©rons en accord avec le commis nous occuper de refaire un carbu potable avec les deux de cd qui sont en notre possession. Une membrane en bel Ă©tat quoique un poil sĂšche. Notons que cette membrane Ă©pouse PARFAITEMENT son logement, ce qui n'est pas le cas de celle actuellement en place sur miss 2S. Nous avons passĂ© l'aprĂšm sur deux carbus qui Ă©taient minables voir blog cd et enfin voici ce qui ressort, demain on essaie... Lundi 24 novembre On ne risque rien d'essayer. MalgrĂ© l'autre carbu, pas une goutte d'essence n'arrive au cylindre. LĂ  ya un truc, peut-ĂȘtre mĂȘme deux ! Dansl’ensemble, dĂ©boucher une canalisation avec de l’acide demeure risquĂ© d’oĂč l’importance de faire appel Ă  une entreprise de dĂ©bouchage de canalisation afin d’effectuer le travail. Avec une petite recherche sur internet, vous devriez trouver un professionnel pour faire le travail. D’ailleurs, n’hĂ©sitez pas Ă  consulter les blogs ou les forums qui traitent sur Le printemps est une pĂ©riode bĂ©nie pour le chasseur amĂ©nageur. Les battues terminĂ©es, la projection sur la chasse d’étĂ© provoque une abondance d’idĂ©es, enrichies par l’expĂ©rience supplĂ©mentaire de la saison Ă©coulĂ©e. Le milieu a Ă©voluĂ©, le gibier a pris de nouvelles habitudes ; il s’agit de s’adapter. Pour se donner plus de chances dans cette quĂȘte silencieuse, il convient de prĂ©parer son territoire. DiscrĂ©tion, discrĂ©tion La chasse Ă  l’approche peut se comparer Ă  un duel, comme la nature en connait plĂ©thore, entre un prĂ©dateur et sa proie. En rĂ©sumĂ© le premier qui aura pris connaissance de l’autre aura gagnĂ©.. En chasse d’étĂ©, le premier qui voit l’autre a gagnĂ©. Pour se fondre dans le biotope, le chasseur doit disparaitre par des artifices, son attitude ou ses choix. Reprenons le sigle cher aux militaires, FFOMEC BLOT ; pour Fond, Forme, Ombre, Mouvement, Eclat, Couleur, Bruit, LumiĂšre, Odeur, Traces. VoilĂ  les fondamentaux de l’invisibilitĂ©. Dans le cadre d’une quĂȘte cynĂ©gĂ©tique, certains de ces termes n’ont pas ou peu d’intĂ©rĂȘt. Mais nous allons nous focaliser sur le Bruit, l’Odeur et le Mouvement, pour lesquels un amĂ©nagement apporte tout son sens, comme peut l’ĂȘtre un sentier de pirsch. Pour le chasseur, se mouvoir sans rĂ©pandre d’odeurs ou gĂ©nĂ©rer de bruits est un dĂ©fi. Pourquoi un sentier de pirsch ? Bien connu des chasseurs germaniques, le sentier de pirsch est un classique de la chasse fine, comme l’appellent nos amis quĂ©bĂ©cois. Mais pas seulement, car il a un rĂ©el intĂ©rĂȘt Ă©galement dans la chasse d’affĂ»t. Le but est simple faire progresser le chasseur dans le maximum de discrĂ©tion tout au long de son parcours d’approche, ou jusqu’à son mirador, en laissant un minimum de traces olfactives. Pour cela, il y a quelques principes Ă  respecter pour avoir une efficacitĂ© optimale sans nuisances parasites. Ce biotope idĂ©al Ă  prospecter en chasse d’étĂ©, mais difficile Ă  pĂ©nĂ©trer silencieusement sans prĂ©paration. Raisonner le tracĂ© 1. Identifier les coulĂ©es Le prĂ©alable est la connaissance des coulĂ©es de passages, les axes de dĂ©placements, les lisiĂšres Ă  prospecter et les zones de gagnages. On peut croiser les coulĂ©es, mais ne surtout pas les emprunter, ce qui les polluerait de notre odeur. Anecdote un jour de battue, pour rejoindre un tree-stand Ă  l’arc, j’avais longĂ© une coulĂ©e distante d’environ 1m pour justement ne pas y laisser d’odeurs. Une chevrette est alors apparue dans cette coulĂ©e, s’est arrĂȘtĂ©e et a tendu le cou jusqu’à renifler les ronces que j’avais effleurĂ©es
 » L’odorat des animaux est infaillible, plus aiguisĂ© que nos ruses. 2. Tenir compte des vents dominants Tout territoire est soumis Ă  des vents dominants et il est impĂ©ratif de tracer le sentier le plus possible sous le vent des zones intĂ©ressantes. Il serait dommage de vider tous les coins Ă  prospecter avant d’y arriver. 3. Garantir la discrĂ©tion Enfin, tout sentier de pirsch a un dĂ©but. Afin de ne pas en faire un sentier de promenade idĂ©al pour le premier badaud venu, ne le faites pas dĂ©boucher directement sur un chemin, une lisiĂšre, une allĂ©e ou une route. Au pire, faites une chicane au dĂ©marrage qui cassera l’axe de vue. Laisser le dĂ©but du sentier invisible pour Ă©viter d’en faire un sentier de randonnĂ©e. USEZ DU RĂąteau et DU sĂ©cateur Une paire de gants, de l’huile de coude et les outils adaptĂ©s, voilĂ  le nĂ©cessaire. La rĂ©alisation du sentier est en soi assez simple. Il s’agit de dĂ©gager un passage de quelques dĂ©cimĂštres de large au sol oĂč poser les pieds en silence, sur la terre nue. On Ă©vacue tout ce qui pourrait ĂȘtre bruyant feuilles mortes, brindilles et rameaux. Enlevez les feuilles sĂšches, rameaux et brindilles. En mĂȘme temps que le sol est nettoyĂ©, il faut enlever, au besoin avec un sĂ©cateur, toutes les branches qui gĂȘnent la marche ou auxquelles on se frotterait, pour les raisons Ă©voquĂ©es plus tĂŽt liĂ©es Ă  l’odeur, mais aussi tout ce qui pousse Ă  faire des mouvements superflus. L’objectif est d’ĂȘtre le plus discret, et toute gesticulation pour enjamber un arbuste, se baisser ou relever une branche de la main est un signal envoyĂ© Ă  qui peut le voir. Pensez que dĂ©placer la branche d’un baliveau de 3 ou 4 cm fait se mouvoir le vĂ©gĂ©tal entier. Autant secouer un drapeau ! C’est pourquoi le passage doit ĂȘtre libre sur toute sa hauteur, y compris avec son arme. Coupez les branches Ă  hauteur d’homme. Sorte de jardinage forestier, le sentier de pirsch permet de raisonner et de se projeter sur sa chasse d’étĂ© avec des atouts supplĂ©mentaires en poche. Ça vaut le coĂ»t de sortir le rĂąteau.

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Les dĂ©boucheurs manuels ce sont des outils qui permettent de dĂ©boucher les bouchons et de vider les canalisations des Ă©lĂ©ments qui obstruent le passage de l’eau. Piston Ă  ventouse il s’agit d’un caoutchouc en forme de ventouse fixĂ© Ă  une poignĂ©e, gĂ©nĂ©ralement en plastique ou en bois, que l’on place au-dessus de la bonde de l’évier pour crĂ©er un vide qui tire la saletĂ© hors du tuyau. Il est efficace pour les bouchons mineurs et pour Ă©liminer pĂ©riodiquement les petits dĂ©bris qui tombent de la vaisselle, mais s’il s’agit d’un gros bouchon ou d’un bouchon situĂ© trĂšs bas dans le tuyau, il peut ne pas ĂȘtre trĂšs utile. Piston Ă  manivelle c’est l’outil du plombier, et son utilisation requiert une certaine habiletĂ©. Il s’agit d’un long fil mĂ©tallique torsadĂ© que l’on fait passer dans l’égout lorsqu’il faut dĂ©boucher un tuyau trĂšs bouchĂ©. Il est muni d’un crochet Ă  l’extrĂ©mitĂ© qui attrape les gros dĂ©bris et les entraĂźne lorsqu’on les ramasse. Pistons chimiques Les dĂ©boucheurs chimiques sont des produits que l’on verse dans la canalisation et qui brisent les bouchons en dissolvant les substances organiques les plus courantes dans les bouchons d’évier. Les dĂ©boucheurs chimiques industriels ont l’avantage d’ĂȘtre trĂšs efficaces, mais ils ont le problĂšme que la plupart d’entre eux sont corrosifs pour les canalisations. Il y a trĂšs peu de bouchons que la soude caustique combinĂ©e Ă  l’eau chaude ne peut pas Ă©liminer, mais c’est un produit trĂšs agressif qui, s’il est utilisĂ© souvent, peut mĂȘme les percer. Les ventouses en gel ou en crĂšme sont plus douces, mais elles sont aussi beaucoup plus chĂšres. L’une des plus grandes craintes, en ce qui concerne les pannes de notre installation de plomberie, est que nous soyons tranquillement chez nous et que soudain, l’eau se mette Ă  jaillir d’un des points de l’installation. L’eau ne cesse de s’écouler, versant parfois des litres et des litres, ce qui peut inonder la piĂšce et affecter sĂ©rieusement notre maison ou mĂȘme celle des voisins. Dans cette situation, savoir ce qu’il faut faire avant mĂȘme l’arrivĂ©e du plombier d’urgence peut nous Ă©viter bien des soucis. C’est pourquoi nous vous indiquons aujourd’hui ce qu’il faut faire en cas de fuite d’eau sous pression. Fermez l’écoulement de l’eau La premiĂšre chose Ă  faire si vous vous trouvez dans cette situation est de vous calmer. Nous savons que c’est difficile, mais les nerfs ne feront pas sortir moins d’eau, et encore moins rĂ©parer la fuite. Une fois que vous ĂȘtes dans le bon Ă©tat d’esprit et que vous voulez mettre fin au problĂšme, la chose la plus importante est d’essayer d’empĂȘcher l’eau de sortir. Il est prioritaire d’agir rapidement et efficacement, en couvrant avec un chiffon ou une serviette la partie par laquelle l’eau s’échappe. Ensuite, nous devons nous rendre Ă  la source d’eau et la couper, de cette façon nous ne nous soucierons que de l’eau qui a dĂ©jĂ  traversĂ© le tuyau. Nous placerons un seau ou un autre rĂ©cipient sous la fuite, pour recueillir l’eau qui se trouvait dĂ©jĂ  dans notre installation. Une fois que l’écoulement de l’eau s’est arrĂȘtĂ©, nous pouvons ramasser ce qui a Ă©tĂ© rĂ©pandu sur le sol et laisser la fuite aussi propre et nette que possible. RĂ©parer la fuite Pour ĂȘtre sĂ»r que la rĂ©paration sera un succĂšs, vous devez rester un moment sans ouvrir l’arrivĂ©e d’eau afin que les tuyaux et la partie touchĂ©e sĂšchent complĂštement, et Ă©videmment parce que l’eau recommencera Ă  sortir de la fuite. Une fois sec, nous vous donnons plusieurs options que vous pouvez exĂ©cuter pour rĂ©parer la fuite correctement et que nous avons expliquĂ©es Ă  plusieurs reprises dans notre blog sur la plomberie Fermeture de la fuite avec du calfeutrage Fixer la fuite avec des bandages ou des bandes de tĂ©flon. Changer un morceau de tuyau Si vous n’osez pas effectuer ces rĂ©parations, sachez que l’appel Ă  un plombier permettra de rĂ©parer complĂštement la fuite. Pour l’instant, vous avez dĂ©jĂ  fait ce qu’il fallait en coupant l’eau et en Ă©vitant d’autres dĂ©gĂąts dans votre maison. Et si vous dĂ©cidez de le rĂ©parer vous-mĂȘme, vous trouverez dans notre magasin en ligne d’accessoires de plomberie ce dont vous avez besoin pour rĂ©ussir la rĂ©paration. 1 le tire fil et l'aspirateur ne donnant aucun rĂ©sultat, que puis-je faire pour dĂ©boucher ? a) air sous pression ? ça ne sera pas efficace pour une gaine au moins. En 1A quarante kilomĂštres, au nord-ouest de Grenoble dans le dĂ©partement de l'IsĂšre, se dessine une vallĂ©e Ă©troite sillonnĂ©e par un cours d'eau, la Fure. Les sept communes riveraines Charavines, Apprieu, Saint-Blaise de Buis, RĂ©aumont, Rives, Renage, Tullins-Fures, connaissent depuis le haut Moyen Age une diffusion d'activitĂ©s artisanales reposant sur l'usage de l'Ă©nergie hydraulique. 2Les antiques moulins Ă  papier, battoirs Ă  chanvre, gruoirs, forges Ă  acier font place dĂšs le milieu du xixe siĂšcle Ă  l'Ă©tablissement d'une grande industrie. Le textile liĂ© Ă  la Fabrique lyonnaise, la papeterie, la mĂ©tallurgie, emploient Ă  la veille de la Seconde Guerre mondiale, quatre mille personnes rĂ©parties dans les usines du Seuil de Rives, et de la vallĂ©e de la Fure. 3Si, aujourd'hui, les mĂ©tiers Ă  tisser ont cessĂ© de battre, la papeterie, l'industrie mĂ©canique, la mĂ©tallurgie subsistent grĂące Ă  une spĂ©cialisation des fabrications. A titre d'exemple, les Forges et AciĂ©ries de Bonpertuis, Ă  Apprieu, produisent par an 6000 tonnes d'acier de coutellerie, tandis que la SociĂ©tĂ© anonyme des ateliers de construction Allimand, Ă  Rives, construit du matĂ©riel de papeterie, machines Ă  papier, de renommĂ©e internationale. 4Au cƓur de cette activitĂ©, la taillanderie illustre, Ă  sa mesure, le cheminement que peut suivre une technique, une habitude » presque, fortement enracinĂ©e dans un lieu gĂ©ographique dĂ©terminĂ©. Des enquĂȘtes ethnographiques ont permis de mettre en Ă©vidence un milieu technique spĂ©cifique, rĂ©sultant de savoir-faire en place depuis plusieurs siĂšcles sur la vallĂ©e de la Fure, terrain privilĂ©giĂ© pour une approche ethnographique du fait industriel en milieu rural. 5 Le taillandier fabrique des outils propres Ă  tailler par consĂ©quence, hache de charpentier, planes de charron, couperets, fers de rabots, ciseaux de menuisier et de sculpteur, rabots Ă  pierre, calibres de moulure, serpes, cognĂ©es, doloire, faux, cisailles, pics, pioches, bĂȘches, boues, etc. » Pierre Larousse dĂ©finit ainsi ce mĂ©tier, dans son grand dictionnaire universel du xixe siĂšcle1, en insistant sur le caractĂšre Ă©clatĂ© et diversifiĂ© de cette profession. On ne voit pas, dit-il, que se soient formĂ©es dans le Moyen Age des corporations de taillandiers comme il s'en Ă©tait formĂ© dans d'autres industries. 6La forme et l'organisation de l'industrie sidĂ©rurgique en France, jusqu'Ă  la fin du xviiie siĂšcle contribuent, pour partie, Ă  l'explication de ce fait. 7A la veille de la RĂ©volution, le martinet de forge est complĂ©mentaire des Ă©tablissements producteurs de fer. Il offre un dĂ©bouchĂ© naturel aux fers de seconde qualitĂ© produits dans les forges de l'AriĂšge, du PĂ©rigord, de la NiĂšvre, de la Haute-Marne, La taillanderie se rĂ©sume alors Ă  une fabrication d'outillage agricole grossier, conçu Ă  partir d'une matiĂšre premiĂšre de qualitĂ© mĂ©diocre. Ainsi importe-t-on d'Allemagne ou d'Angleterre, une grande quantitĂ© d'acier fin transformĂ© dans les quelques fabriques spĂ©cialisĂ©es du Forez, et de Saint-Etienne. Les faux et autres produits finis, dĂ©licats Ă  façonner, sont importĂ©s de Styrie, de Carinthie3. 8Les grandes innovations techniques en matiĂšre sidĂ©rurgique, au xixe siĂšcle, permettront un accroissement de la production d'acier fondu et corroyĂ© en billettes, ou en barre. La taillanderie profite alors largement de ces dĂ©couvertes. Ainsi, des ateliers dĂ©velopperont des productions spĂ©cifiques, et acquĂ©reront une renommĂ©e nationale et internationale. C'est le cas des taillanderies en Franche-ComtĂ©4, rĂ©putĂ©es pour la fabrication des faux, et de bien d'autres ateliers dans la Loire, en Alsace, dans le Tarn, etc. Artisanat, industrie et facteurs de dĂ©veloppement en DauphinĂ© 9Le dĂ©partement de l'IsĂšre est la seule province productrice d'acier, en France, jusqu'au dĂ©but du xixe siĂšcle. En 1811, un recensement fait Ă©tat de 27 forges Ă  acier, rĂ©parties sur le Seuil de Rives et dans le Bas-DauphinĂ©. Celles-ci produisant annuellement 1800 tonnes d'acier, et 945 tonnes de fer5. L'acier fin est entiĂšrement exportĂ© vers les fabriques d'armes de Saint-Etienne, ou la coutellerie de Thiers, tandis que l'acier fendu ou ferreux est transformĂ© sur place en outils pour l'agriculture. 10Les taillanderies sont alors de petits ateliers comprenant une soufflerie, un marteau, une meule, une batteuse, actionnĂ©s par des roues Ă  aubes. Un maĂźtre et un apprenti fabriquent ou raccommodent toute sorte d'outils pour le marchĂ© local6. Cette forme artisanale de production perdurera jusqu'Ă  la Seconde Guerre mondiale dans des vallĂ©es montagneuses reculĂ©es. Robert Boulin en fait largement Ă©tat sur des relevĂ©s ethnographiques effectuĂ©s entre 1952 et 1955, dans les Alpes-Maritimes, en VĂ©subie, TinĂ©e, 11Les taillandiers de la Fure orientent rĂ©solument leur activitĂ© vers un stade industriel dĂšs la seconde moitiĂ© du xixe siĂšcle. La production d'acier s'Ă©tant dĂ©placĂ©e vers les centres miniers, la vallĂ©e de la Fure concentre alors une main-d'Ɠuvre disponible, spĂ©cialisĂ©e de longue date dans le travail du fer. L'Ă©lan est donnĂ© par Mathieu Revollier, d'origine stĂ©phanoise qui installe en 1865, Ă  Renage sur l'emplacement de deux anciennes forges Ă  acier, une fabrique de faux et faucilles. Profitant de l'ouverture du rĂ©seau de communication avec la crĂ©ation d'une ligne de chemin de fer, Saint-Rambert-Rives, et Lyon-Grenoble, il dĂ©veloppe rĂ©solument sa production vers l'outillage professionnel pour les mineurs, maçons, menuisiers, etc. 12Les artisans de la vallĂ©e s'ouvrent alors Ă  l'esprit d'entreprise, et suivent l'exemple du StĂ©phanois. Le marchĂ© local, rĂ©gional, national, et international est en pleine expansion. En l'absence de mĂ©canisation, l'agriculture, mais aussi les grands amĂ©nagements routiers, hydroĂ©lectriques, urbains, industriels, nĂ©cessitent une production importante d'outils de toute nature, de tout genre, pelles, pioches, faux, truelles... Cette pĂ©riode faste se prolongera jusqu'Ă  la Seconde Guerre mondiale. 13BĂ©nĂ©ficiant de l'essor de la province liĂ© Ă  l'exploitation de la houille blanche, les usiniers de la Fure crĂ©ent en 18998 une sociĂ©tĂ© d'exploitation de petites centrales hydroĂ©lectriques, la sociĂ©tĂ© Fure et Morge. Le courant fourni sur le rĂ©seau Ă©lectrique est alors complĂ©mentaire de l'Ă©nergie produite par les turbines, Ă©quipĂ©es au pied des chutes amĂ©nagĂ©es sur la Fure. 14A la veille de la PremiĂšre Guerre mondiale, les taillandiers de la Fure rĂ©unissent toutes les conditions nĂ©cessaires au plein essor de leur activitĂ© une main-d'Ɠuvre disponible et formĂ©e, un rĂ©seau de communications ouvert, un potentiel Ă©nergĂ©tique important. L'usine Bret Ă  Charavines emploie de 70 Ă  80 ouvriers. Le site compte trois chutes, la premiĂšre fait mouvoir cinq roues, deux turbines pour actionner les martinets, une sixiĂšme roue fait tourner deux meules et actionne la tournerie. La seconde chute actionne quatre turbines pour deux martinets et diverses machines-outils, tandis que la troisiĂšme comporte une turbine attelĂ©e avec un moteur Ă©lectrique pour un compresseur d'air Ă  l'usage des marteaux. Trois marteaux sont actionnĂ©s par des moteurs Ă©lectriques d'une force de 30 CV. L'usine Gourju du Rivier d'Apprieu, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrique de versoirs pour les charrues, compte 16 ouvriers, l'usine Experton-Revollier Ă  Renage 80 ouvriers, huit turbines, 12 roues hydrauliques, et un complĂ©ment de force pris sur le secteur pour une puissance forfaitaire fixe de 120 CV. L'usine Rival de Fure comporte une installation plus modeste, avec quelques roues de pĂȘche »9. 15Selon une convention tacitement admise dans le groupe professionnel, le terme taillanderie » dĂ©signe trĂšs gĂ©nĂ©ralement les fabrications d'outils forgĂ©s. Ainsi aux outils Ă  tailler, s'ajoutent la martellerie, la fabrication de faux et de faucilles, l'outillage professionnel divers, les bĂȘches, louchets, et les articles tranchants de mĂ©nage et de boucherie. Les catalogues professionnels font Ă©tat des spĂ©cialitĂ©s de chacun. L'album de F. Bret, fabrique d'articles de taillanderie Ă  Charavines, propose, en 1883, des outils rĂ©servĂ©s Ă  l'agriculture. Le catalogue de P. Experton-Revollier Ă  Renage, expose de l'outillage pour les tailleurs de pierre, les mineurs, les maçons... Les Forges et Taillanderies du Grand-HurtiĂšre, Ă  Fure, rĂ©servent, quant Ă  elles, une part importante aux couperets de cuisine, hachoirs Ă  main, couteaux Ă  pain. 16Le forgeage Ă  main », par opposition aux procĂ©dĂ©s mĂ©canisĂ©s comme le forgeage Ă  la presse, l'estampage, ou le matriçage, repose sur l'utilisation d'un martinet, marteau Ă©lectrique connu sous le vocable de marteau Bradley. Du martinet hydraulique, utilisĂ© vraisemblablement depuis le xiie siĂšcle10, au martinet Ă©lectrique, qui techniquement lui succĂšde aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, le façonnage d'un outil s'opĂšre selon une chronologie prĂ©cise, de gestes et d'opĂ©rations techniques. Presque toutes les manipulations platinage, traçage, Ă©barbage, trempe, revenu, redressage, aiguisage, polissage, sont strictement masculines. Apprentissage et transmission du savoir 17Au centre de la chaĂźne opĂ©ratoire11 se trouve le platineur. Son travail conditionne le rythme et la qualitĂ© des productions de l'atelier. D'un plat d'acier, il façonne n'importe quelle forme d'outils. Son art ne s'enseigne pas Ă  l'Ă©cole, aussi un ouvrier dĂ©sireux d'apprendre le mĂ©tier, se place comme apprenti Ă  l'usine, dĂšs la sortie de l'Ă©cole, Ă  seize ans. Il occupe d'abord un emploi peu qualifiĂ©, chauffeur, chargĂ© d'enfourner les piĂšces, puis il est ensuite affectĂ© Ă  des travaux de finition, tels le planage ou le redressage. Il aura soin d'observer attentivement les diffĂ©rents gestes du forgeron. M. Charton, aujourd'hui platineur, est rentrĂ© Ă  l'usine Ă  seize ans. Tout d'abord chauffeur, le platineur lui a montrĂ© quelques "trucs" pour Ă©baucher, Ă©tirer une lame. A son retour de l'armĂ©e, il travaille "sur le marteau", ses premiers outils forgĂ©s ont Ă©tĂ© des haches. Quelques annĂ©es plus tard, il rĂ©alise des bĂ©chards, aujourd'hui, il est le seul Ă  savoir forger des tenailles, outil entre tous dĂ©licat Ă  rĂ©aliser. C'est l'amour de son travail, dit-il, qui lui a permis d'acquĂ©rir une telle qualification. Il en retire quelque fiertĂ©, et assure ne pas vouloir changer de mĂ©tier malgrĂ© la pĂ©nibilitĂ© de celui-ci. » 18Les tĂ©moignages rapportent qu'autrefois l'apprentissage Ă©tait difficile, les discriminations frĂ©quentes entre les vieux ouvriers peu soucieux de transmettre leur savoir, et les jeunes avides d'apprendre. Bruno Feydel, platineur, rapporte qu'au dĂ©but de son apprentissage les vieux forgerons "montraient le contraire", ou bien refusaient que l'on se serve de leur marteau. Certaines fois le patron devait intervenir et obliger les platineurs Ă  enseigner le mĂ©tier aux jeunes. » Cette rĂ©tention du savoir illustre la conscience qu'avaient les platineurs d'appartenir Ă  une Ă©lite, trĂšs soucieuse de protĂ©ger ses privilĂšges. Seuls ceux qui avaient surmontĂ© les Ă©preuves par leur tĂ©nacitĂ© et leur intelligence pouvaient ĂȘtre admis parmi les meilleurs. Pour tous, l'entrĂ©e Ă  l'usine Ă©tait marquĂ©e par des farces plus ou moins agrĂ©ables. L'apprenti se baladait toute une journĂ©e, lourdement chargĂ©, d'un poste Ă  l'autre de l'atelier Ă  la recherche de la forge neuve. » Des Ɠufs gobĂ©s par les anciens, Ă©taient remplis d'eau, ou d'un autre liquide, puis Ă©crasĂ©s sur la tĂȘte des apprentis. » Ou bien encore, les jeunes Ă©taient tenus de boire plusieurs litres de vin en continu. TĂ©moignages recueillis aux Forges et Taillanderies de Charavines. 19C'est pourtant Ă  l'obstination12 de l'apprenti Ă  apprendre, Ă  s'exercer en dehors des heures de travail, que le contremaĂźtre devine un futur platineur. En effet, ne devient pas platineur qui veut. Les aptitudes requises sont nombreuses intelligence, Ɠil exercĂ©, confiance en soi, coordination des mouvements, et surtout une volontĂ© farouche. 20Plusieurs annĂ©es sont nĂ©cessaires Ă  la maturation d'un bon platineur. En trois ans, il est capable de forger une ou deux sortes d'outils, en cinq ans son champ s'Ă©largit, mais il faut attendre quelque dix annĂ©es de pratique pour qu'il sache rĂ©pondre Ă  n'importe quelle demande du contremaĂźtre. Toutefois, chacun possĂšde une spĂ©cialisation. Marius Tamini, cinquante ans, platineur aux prĂ©fĂšre forger de gros outils, tels les haches, les bĂ©chards, les binettes... Le travail est certes plus pĂ©nible, mais prĂ©sente des difficultĂ©s moindres par rapport au façonnage d'instruments plus fins, comme les serpes, les faucilles. Il forge environ 300 binettes par jour, 150 bĂ©chards Ă  deux dents, 100 Ă  trois dents. 21Au sein de l'atelier, une nette admiration transparaĂźt dans les propos des ouvriers pour le travail du platineur. Beaucoup auraient souhaitĂ© l'ĂȘtre, mais avouent la difficultĂ© d'apprentissage. Sans amertume, M. Blanc-Mathieu, redresseur, dĂ©crit l'habiletĂ© et la finesse du travail de forgeage. Pourtant les difficultĂ©s qu'il a rencontrĂ©es Ă  l'apprentissage de celui-ci, l'ont poussĂ© Ă  choisir un poste diffĂ©rent. Certains attribuent leur Ă©chec au peu de temps dont dispose le platineur pour former l'apprenti. Celui-ci perçoit en effet, outre un salaire fixe, une prime de rendement calculĂ©e sur le supplĂ©ment d'outils forgĂ©s au quota fixĂ©. 22Pendant la pĂ©riode de croissance des taillanderies, 1890-1914, le recrutement des ouvriers s'effectue selon deux schĂ©mas. Un recrutement local, sur les communes alentour, un recrutement extra-rĂ©gional. Ce dernier a pour but essentiel d'accueillir au sein de l'usine, des ouvriers hautement qualifiĂ©s, dĂ©tenteurs de secrets de fabrication appris dans les ateliers concurrents. Il semble que cette main-d'Ɠuvre mobile ait beaucoup contribuĂ© Ă  l'Ă©volution des types de fabrication, et Ă  la mise en Ɠuvre de procĂ©dĂ©s nouveaux. 23L'origine de ces maĂźtres-ouvriers, autrement appelĂ©s compagnons, est diverse. Le plus souvent, ils viennent du dĂ©partement, ou des rĂ©gions proches, Savoie, Haute-Savoie, Loire... A l'exemple de M. Alsina, forgeron de La Chapelle-du-Bard, Savoie, ils se dĂ©placent parfois avec leur famille, et sont logĂ©s Ă  l'usine dans des appartements qui leur sont rĂ©servĂ©s. Ils travaillent Ă  façon, Ă  l'image des artisans, se chargeant de l'exĂ©cution de la commande pour toutes les opĂ©rations de forgeage. Le compagnon est alors son propre patron » dans l'atelier, c'est lui qui rĂ©tribue le chauffeur sur le salaire qu'il perçoit pour la rĂ©alisation des sĂ©ries. EmbauchĂ©s Ă  l'usine pour une pĂ©riode plus ou moins longue, selon l'offre et la demande, ces ouvriers acquiĂšrent une expĂ©rience et une qualification professionnelles qui les placent en deçà du monde ouvrier dans lequel ils se fondent peu. 24ParallĂšlement, l'essentiel de la main-d'Ɠuvre de l'usine est recrutĂ©e sur place. Le patron embauche en prioritĂ© les enfants des ouvriers. A cela, plusieurs raisons. Il s'assure ainsi d'une certaine cohĂ©rence dans son personnel, d'une stabilitĂ© professionnelle intĂ©ressante dans un atelier oĂč peuvent se succĂ©der deux ou trois gĂ©nĂ©rations d'ouvriers d'une mĂȘme famille. Aujourd'hui encore, aux Forges et Taillanderies de Charavines, deux platineurs sont issus d'une lignĂ©e de forgerons maison ». Mais ces ouvriers recommandĂ©s » sont aussi pour le patron une assurance que la transmission du savoir, l'apprentissage, s'opĂ©rera dans de bonnes conditions. La stabilitĂ© de la main-d'Ɠuvre est moins nette aujourd'hui que pendant la premiĂšre moitiĂ© du xxe siĂšcle. Pourtant l'environnement rural des taillanderies contribue largement Ă  maintenir un personnel fixe, trĂšs souvent pluriactif, dont la mentalitĂ© est, selon l'expression mĂȘme du directeur d'une usine, particuliĂšrement bonne ». La sociabilitĂ© ouvriĂšre 25 Les rapports entre les ouvriers sont bons, c'est seulement dans les forges qu'on trouve une ambiance pareille. Ailleurs, mĂȘme dans les petites boĂźtes, c'est diffĂ©rent. » Interview, op. cit.. L'ambiance de l'atelier est faite de moments partagĂ©s, avec toutefois un caractĂšre largement positif. La convivialitĂ© pendant les heures de travail s'exprime dans les temps de pause ; les ouvriers bavardent entre eux, et boivent un verre ensemble. Moins rĂ©pandue qu'autrefois, l'habitude de consommer du vin existe aujourd'hui encore. Sans excĂšs, elle est un moyen de trouver une dĂ©tente aprĂšs des heures de travail oĂč le corps est durement soumis aux bruits des marteaux, Ă  la chaleur du four. Jusqu'en 1950, aux Forges et Taillanderies de Charavines, la majoritĂ© des ouvriers habitait dans des logements construits par le patron. Le fait de vivre ensemble maintenait fortement les liens nouĂ©s pendant les heures de travail. Cette vie sociale Ă©tait rythmĂ©e par les saisons. En hiver, aprĂšs le travail, les ouvriers allaient passer la soirĂ©e les uns chez les autres, jouer Ă  la belote, on Ă©tait ensemble, il y avait de l'ambiance tous les soirs », dit Bruno F. L'Ă©tĂ©, les activitĂ©s en commun Ă©taient plus nombreuses jardinage et jeu de boules. Chaque famille avait droit Ă  un jardin situĂ© en bordure de la Fure, en amont de l'usine. Tous ensemble, ils bĂȘchaient, semaient, plantaient... quand on Ă©tait rĂ©uni le soir, on riait de bons coups ». Si le jardinage se faisait quotidiennement, le jeu de boules, la lyonnaise, se pratiquait surtout le samedi et le dimanche dans la cour de l'usine. C'Ă©tait aussi une occasion de bien boire. Le vin Ă©tait achetĂ© Ă  la coopĂ©rative La Fourmi situĂ©e en face de l'usine On mettait le cageot Ă  rafraĂźchir dans le bassin, et le lundi, on comptait les capsules cinquante-neuf, ça avait Ă©tĂ© une bonne journĂ©e. » L'amĂ©lioration des conditions de vie a permis Ă  la plupart des ouvriers de construire une maison et d'habiter des sites plus riants. Aussi, cette vie trĂšs communautaire, a eu tendance Ă  Ă©clater. Toutefois, certaines activitĂ©s communes ont persistĂ© et d'autres liens sociaux, plus Ă©largis, sont apparus. 26Saint-Eloi, patron des forgerons, est annuellement fĂȘtĂ© par un banquet qui se dĂ©roule le premier samedi du mois de dĂ©cembre. Si l'esprit de cette rĂ©union est strictement masculin, une entorse est faite Ă  la rĂšgle, puisque aujourd'hui une femme, ouvriĂšre de l'usine, est admise. Le repas, pris dans un restaurant d'une commune alentour, est l'occasion pour chacun de raconter les innombrables rĂ©cits et anecdotes qui jalonnent la vie des ateliers. PrĂ©sente dans toutes les mĂ©moires, la chanson des forgerons est entonnĂ©e en chƓur, rythmĂ©e par des chocs de bouteilles, reproduisant le bruit du marteau sur l'enclume. 27Chaque veille de fĂȘte, de dĂ©part en vacances, est le prĂ©texte d'une petite rĂ©union oĂč l'on grille sur le feu de l'orge, quelques saucisses, oĂč l'on dĂ©guste la tomme maison », avec un petit vin de pays. L'on se sĂ©pare sur une partie de boules dans la cour de l'usine. Il est surprenant de noter la force et l'importance que revĂȘtent pour chacun ces traditions professionnelles. Alors que de nombreux ouvriers prennent part Ă  d'autres formes d'activitĂ©s sociales, association de boules, de pĂȘche, de chasse, chacun exprime son attachement aux vieilles fĂȘtes ouvriĂšres en y participant activement. Technique et chaĂźne opĂ©ratoire 28La mise au mille calcul de rendement effectuĂ©e par le contremaĂźtre permet de dĂ©terminer le poids d'acier nĂ©cessaire Ă  la fabrication d'un outil. Le calcul est fait par addition du poids de dĂ©chet, la calamine oxyde de fer qui recouvre le mĂ©tal chaud, produit par une main moyenne au poids de l'outil fini. Un croissant de 900 g est forgĂ© Ă  partir d'un lopin de 1400 g. Sur l'ensemble formĂ© par le marteau Ă©lectrique, de type Bradley, le platineur procĂšde avant chaque sĂ©quence Ă  l'aiguisage et au montage de la paire d'enclumes. Deux grandes sĂ©ries d'enclumes sont Ă  distinguer. Les enclumes pour Ă©baucher et Ă©carter, et les enclumes de finition pour le planage. A cela se rajoutent les diffĂ©rences de formes qui varient avec les diffĂ©rences d'outils. 29L'enclume de frappe s'insĂšre dans la bocquette ou tĂȘte du marteau, l'enclume du bas, le tas Ă  forger se fixe sur la chabotte, partie immobile du marteau. Avant d'ĂȘtre montĂ©e, la paire d'enclumes est soigneusement aiguisĂ©e Ă  la meule. Le platineur porte une attention particuliĂšre Ă  cette opĂ©ration qui dĂ©termine la battue correcte, c'est-Ă -dire la portĂ©e des enclumes l'une sur l'autre. Le montage et le calage s'effectuent Ă  l'aide de clefs enfoncĂ©es en force Ă  la masse. Le platineur rĂšgle enfin la hauteur de frappe du marteau Ă  l'aide d'un morceau de mĂ©tal, de l'Ă©paisseur de l'Ă©bauche, posĂ© verticalement sur le tas Ă  forger. AprĂšs vĂ©rification de la longueur de la battue, le platineur peut alors s'asseoir sur sa balancelle et amorcer l'Ă©bauche de l'outil. Le platinage 30Le platinage recouvre deux opĂ©rations distinctes, l'Ă©bauchage-Ă©cartage, et le planage-biseautage. Elles sont assurĂ©es par le platineur autrement appelĂ© forgeron. Des variations existent dans les diffĂ©rentes opĂ©rations de forgeage d'un outil. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les Ă©tapes techniques sont les mĂȘmes, alors que le matĂ©riel utilisĂ©, enclumes, tenailles, diffĂšrent. La position du platineur varie elle aussi ; il peut ĂȘtre assis ou bien debout face Ă  son marteau. Des relevĂ©s ethnographiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©s pour trois grandes sĂ©ries ; l'outil Ă  soie comme la faucille, l'outil Ă  douille roulĂ© comme le croissant, l'outil Ă  douille central comme le croc. La sĂ©quence suivante illustre la fabrication d'un croissant, modĂšle croissant de Paris, utilisĂ© couramment pour Ă©laguer les branches hautes des arbres. L'Ă©bauchage, premiĂšre chaude chauffe, en terme professionnel... 31Le platineur, assis sur la balancelle, saisit Ă  l'aide d'une longue paire de tenailles le lopin d'acier, chauffĂ© Ă  1200 °C dans un four Ă  gaz placĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s. Il change de tenailles, et dĂ©bute l'Ă©tirage du morceau d'acier. DĂ©portĂ© sur le cĂŽtĂ© droit de la tĂȘte du marteau, il Ă©tire la douille par une frappe lente sur la tranche, puis sur le plat du lopin, utilisant la partie plate de l'enclume. Il Ă©tire ensuite la lame Ă  la bonne longueur, frappant tour Ă  tour le plat puis la tranche sur la partie arrondie de l'enclume. 32En une seconde chaude, le platineur Ă©carte la planche. Il Ă©tale la matiĂšre pour obtenir la largeur et la courbure du croissant. Face au marteau, il forge alternativement la tranche puis le plat. Pivotant sur le cĂŽtĂ©, il achĂšve une face de l'outil. De nouveau face au marteau, il prĂ©sente l'outil sur l'autre face en amorçant du poignet un mouvement avant-arriĂšre, et droite-gauche pour former la courbure du croissant. L'Ă©bauche terminĂ©e, il la pose sur un gabarit en tĂŽle afin de vĂ©rifier l'exactitude des dimensions et de la forme. Le biseautage et le planage effacer les traces du marteau... 33En une troisiĂšme chaude, le platineur amorce le biseau de la lame, en amincissant le bord externe de la planche. Il efface ensuite les traces de marteau des opĂ©rations prĂ©cĂ©dentes ; c'est le planage. Le platineur est face Ă  son marteau, sa position varie peu. L'Ă©cartage et le roulage de la douille 34La lame du croissant Ă©bauchĂ©e, le platineur procĂšde alors Ă  l'Ă©cartage de la douille. Le rythme de frappe et les gestes sont rapides, une rĂ©glette lui permet de vĂ©rifier la largeur de la douille. Debout, face Ă  un marteau de plus petite dimension, Ă  l'aide d'une paire d'enclumes spĂ©cifique, le platineur relĂšve les bords de la douille, puis opĂ©rant un mouvement rotatif, il roule, puis ferme le fourreau dans lequel viendra se glisser le manche. 35Un seul homme assure l'ensemble des opĂ©rations de platinage. La suite des manipulations se fait selon un ordre prĂ©cis et Ă  travers un ensemble de postes opĂ©ratoires diffĂ©rents. Le trempeur 36La trempe et le revenu assurent au mĂ©tal les qualitĂ©s nĂ©cessaires de duretĂ© » et de robustesse. Le trempeur chauffe Ă  1180 °C les piĂšces dans un four, puis les plonge pendant trois minutes dans un bain de trempe, qui peut ĂȘtre d'huile, ou d'eau additionnĂ©e de produits chimiques. Le trempeur rince ensuite les outils dans un bac d'eau tiĂšde, ou encore essuie dans de la sciure, ceux trempĂ©s Ă  l'huile. Il efface ainsi toutes traces de matiĂšre grasse avant d'opĂ©rer le revenu », qui se dĂ©roule une nuit durant, sur une pĂ©riode de quinze heures. Le redresseur 37Le redressage se situe aprĂšs la trempe et le revenu. En effet, les opĂ©rations successives de chauffe et de refroidissement dĂ©forment le mĂ©tal. Au marteau Ă  main, sur une petite enclume, le redresseur corrige les dĂ©formations de l'outil. Il arrondit la douille au marteau, redresse le talon du croissant, ou bien encore ajuste les dents du bĂȘchard, aligne la lame de la faucille avec la soie » du manche... Le redressage s'effectue Ă  froid. Les progrĂšs importants rĂ©alisĂ©s dans la composition chimique des bains de trempe assurent une dĂ©formation minimale du mĂ©tal. Dans le cas d'une trempe Ă  l'eau pure, le redresseur opĂšre Ă  chaud le remodelage des outils. L'aiguiseur 38DerniĂšre Ă©tape avant le vernissage et l'emballage, l'aiguisage. Ce poste de travail est en passe d'ĂȘtre totalement automatisĂ©. En effet, la pĂ©nibilitĂ© occasionnĂ©e par la position semi courbĂ©e de l'aiguiseur, l'humiditĂ© constante de la piĂšce, les chocs provoquĂ©s par l'irrĂ©gularitĂ© de la meule, rendent ce mĂ©tier rude et difficile. Pourtant l'aiguisage manuel assure une qualitĂ© supplĂ©mentaire Ă  l'outil que l'on peut juger au fil de la lame, ou Ă  la hauteur du taillant. 39Pourtant l'aiguisage manuel assure une qualitĂ© supplĂ©mentaire Ă  l'outil que l'on peut juger au fil de la lame, ou Ă  la hauteur du taillant. 40L'aiguiseur est debout, contre une botte mobile sur laquelle se trouve le porte-outil. L'outil est fixĂ© sur le porte-outil, que l'aiguiseur dĂ©place de la main droite, tandis que la main gauche maintient la botte de protection. Il aiguise une face, puis l'autre en portant contre la meule, qui tourne Ă  7000 tours par minute, le tranchant de l'outil. 41L'outil aiguisĂ© est ensuite verni, emmanchĂ©, puis emballĂ©. Si chaque usine possĂ©dait autrefois un atelier de menuiserie, la confection des manches, portes-lames est aujourd'hui entiĂšrement sous-traitĂ©e. Par ailleurs, d'autres matĂ©riaux que le bois sont usitĂ©s. La bakĂ©lite par exemple, que l'on retrouve souvent dans les ustensiles de mĂ©nage, couperet de cuisine, hachoirs, etc. Outil et technologie culturelle 42A l'origine de l'outil se trouve le paysan, le maçon, le charpentier, le vigneron, pour qui le modĂšle et la forme de l'instrument se doivent d'ĂȘtre parfaitement adaptĂ©s aux conditions d'usage. De lĂ  dĂ©coule la nĂ©cessitĂ© de concevoir un outil en relation avec son environnement d'utilisation. Une houe, une bĂȘche, un croc ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sur un mĂȘme modĂšle, selon qu'ils sont destinĂ©s Ă  une utilisation en terrain caillouteux ou marĂ©cageux, en montagne, en plaine, etc. Si l'on s'en tient au marchĂ© intĂ©rieur français, les taillandiers de la Fure disposent d'un rĂ©seau de clients rĂ©partis dans toutes les provinces. Les quincailliers sont rĂ©guliĂšrement dĂ©marchĂ©s par les reprĂ©sentants, qui enregistrent les commandes et notent les demandes particuliĂšres. Un agriculteur dĂ©sire-t-il une serpe proche du modĂšle local, mais plus fine ou plus allongĂ©e ? Il reviendra au quincaillier de dessiner hĂątivement la forme, et de la remettre Ă  l'usine. Le contremaĂźtre, ou le patron, reprendra la proposition, concevra un modĂšle nature », puis rĂ©alisera un modĂšle gabarit » Ă  partir duquel seront forgĂ©es les 30 ou 40 piĂšces Ă  la commande. Cette nouvelle serpe recevra une dĂ©nomination particuliĂšre, puis sera archivĂ©e sous les rĂ©fĂ©rences du client demandeur. Les archives des usines constituent une source de renseignements inĂ©puisables sur les mille et une formes d'outils en usage. Les stocks de gabarits conservĂ©s sont, pour les taillandiers, une richesse infinie de formes, d'idĂ©es, d'objets. Les Forges et Taillanderies de Charavines disposent des 6000 modĂšles classĂ©s, numĂ©rotĂ©s, par rĂ©gion, client, et forme. Les taillandiers Rival Ă  Fure en possĂ©daient 4000, alors que Revex Forges, Ă  Renage, compte environ 10 000 articles avec une appellation propre. 43En exemple de l'exigente diversitĂ© des fabrications dans la premiĂšre moitiĂ© du xixe siĂšcle, le catalogue de P. Experton-Revollier ne propose pas moins de 178 modĂšles de serpes. 44Cette infinie variĂ©tĂ© ne trouve aucune explication rationnelle, pas mĂȘme dans les diffĂ©rences d'origines gĂ©ographiques. Un pays, un village peut dĂ©nombrer plusieurs formes du mĂȘme instrument le modĂšle de serpe Paris en compte 11, fort peu diffĂ©rentes les unes des autres, et toutes destinĂ©es Ă  la mĂȘme utilisation. 45A l'inverse des produits manufacturĂ©s fabriquĂ©s en sĂ©rie uniforme, un outil est conçu selon le besoin exprimĂ© et dĂ©fini par l'utilisateur. Les catalogues de fabrication, constituĂ©s au fil du temps, dĂ©coulent d'une demande d'usage. Ils ne sont jamais le fait d'un quelconque bureau d'Ă©tudes leur principe s'inscrit dans les traditions techniques micro localisĂ©es. 46Monde de travail reposant sur une technologie simple, les taillanderies de la Fure relĂšvent d'une sĂ©rie d'arrangements sociaux, historiques, gĂ©ographiques, techniques et culturels. Une mentalitĂ© spĂ©cifique s'exprime Ă  travers la vivacitĂ© des traditions professionnelles. 47Mais les taillandiers sont en butte Ă  des difficultĂ©s Ă©conomiques, et Ă  une sĂ©vĂšre concurrence internationale. A l'heure oĂč la mĂ©canisation s'est rĂ©pandue dans tous les grands domaines, le marchĂ© de l'outil Ă  main est peu porteur. Aussi, pour survivre, ont-ils opĂ©rĂ© rĂ©cemment une concentration des moyens de production, et une rationalisation du travail. Selon les Ă©quipements en place, chaque usine prĂ©sente une orientation technique et Ă©conomique prĂ©cise. RĂ©alisation de petites sĂ©ries et d'outils dĂ©licats Ă  forger pour les Forges et Taillanderies de Charavines, qui possĂšdent une chaĂźne de fabrication traditionnelle, et comptent des ouvriers trĂšs qualifiĂ©s. ExĂ©cution de commande importante aux ateliers de Renage, Ă©quipĂ©s de presses de plusieurs tonnes pour un forgeage par estampage, et matriçage. Les taillandiers de la Fure raisonnent aujourd'hui en termes de survie Ă©conomique, productivitĂ©, rendement, uniformisation de la production. Ce sont lĂ , ajoutĂ©s aux multiples valeurs qui fondent leur tradition technique, autant d'atouts nĂ©cessaires Ă  la poursuite de leur activitĂ©. cQRQd3.
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